OL: Aulas explique pourquoi Garcia a été choisi et pas Blanc

Il est sur tous les fronts, Jean-Michel Aulas. Alors que son club vient de vivre une semaine très chargée, conclue ce lundi après-midi par la nomination de Rudi Garcia comme nouvel entraîneur, le patron de l'OL était au siège de la FFF à Paris, pour le collège des présidents de Ligue 1, qu'il dirige aussi. A l'issue de la réunion, le dirigeant est revenu pour RMC Sport sur le choix Garcia, mais aussi sur l'échec de la piste Blanc.
"En fait, on a fait un travail d’investigation extrêmement complet, je m’étais entouré de Juninho pour cela, Gérard Houllier aussi est venu, comme Vincent Ponsot, précise Aulas. On a reçu les quatre ou cinq candidats sélectionnés pendant plusieurs heures. On voulait un combattant, quelqu’un qui intervienne très rapidement pour gagner des matchs. Et on a choisi tous les quatre Rudi Garcia. Il pouvait venir vite et respecte complètement l’organisation interne (les hommes déjà en place, ndlr). Il vient avec un entraîneur adjoint et il y aura deux autres adjoints (Baticle et Caçapa). On aura donc une structure qui permet de combiner ce qui fonctionnait bien et ce qui nous manquait. Rudi vient clairement pour porter l’Olympique Lyonnais au plus haut niveau. Tant en championnat qu’en Coupe d’Europe, on va lui donner les moyens de ses ambitions."
"Laurent (Blanc), c’était peut-être plus de sécurité, mais c’est vrai qu’on voulait respecter l’ensemble du groupe"
Et Aulas de poursuivre: "Il y avait d’autres options intéressantes, mais l’ambition et la ténacité de Rudi – on a eu par le passé un certain nombre d’échanges – ont fait la différence. On s’est compris tout de suite." Contrairement à Laurent Blanc? "Il faut demander à Juninho, c’est lui qui a pris la décision finale, chacun avait son intime conviction, assure JMA. Laurent (Blanc), c’était peut-être plus de sécurité, mais c’est vrai qu’on voulait respecter l’ensemble du groupe (les adjoints, ndlr). Cette fois-ci, ça n’a pas pu se faire, mais ce n’est pas pour cela que ça ne se fera jamais."
Une chose est sûre. Comme l'a fait Christophe Dugarry, Jean-Michel Aulas réfute que l'entretien avec Blanc se soit mal déroulé. "Il ne faut pas écouter les rumeurs, glisse le président. Laurent a toute mon amitié, c’est quelqu’un que j’apprécie. Le contexte a fait qu’on avait besoin de réactivité, d’aller à la bagarre, parce qu’on veut se retrouver vite sur le podium et poursuivre l’aventure en Ligue des champions. Il ne fallait pas trop faire de changements ou de ruptures par rapport au groupe, parce que j’ai confiance en mes joueurs."