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OL: pourquoi ça marche mieux en sélection pour Depay

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Intermittent à Lyon, brillant avec les Pays-Bas, Memphis Depay est insaisissable cette saison. Ronald Kœman a effleuré le sujet et délivré des pistes de réflexion, dimanche avant de défier l’Allemagne, un match lors duquel l’attaquant de l’OL a encore été excellent.

Passeur et buteur contre l’Allemagne (2-3), Memphis Depay a prouvé qu’il n’était pas tout à fait le même joueur en sélection qu’à Lyon. En un an, l’attaquant néerlandais a inscrit huit buts en douze matches et délivré cinq passes décisives avec les Oranje. Ronald Kœman se frotte les mains, Bruno Genesio un peu moins.

"Le joueur que j’ai vu ce soir, les gestes techniques, la passe au bon moment, toujours au bon endroit. On sent un joueur investi, remarquait Kevin Diaz dans l’After, dimanche soir. On a vraiment l’impression d’avoir deux joueurs différents."

"Memphis n'a rien à me prouver"

Titularisé dans l’axe contre la Nationalmannschaft, Depay a débuté les onze rencontres auxquelles il a participé sous les ordres de Ronald Koeman. L’ancien défenseur du FC Barcelone a trouvé la bonne formule.

"Memphis n’a rien à me prouver, suggérait Kœman avant le match. Il m’a suffisamment prouvé sa qualité. Il a un rôle important avec l’équipe nationale et a juste besoin de continuer à faire ce qu’il a fait avec nous. Est-il indispensable? Je ne sais pas. Nous n’avons jamais joué sans lui. Mais il est très important."

Plus de liberté avec les Pays-Bas?

Jeudi, contre la Biélorussie (4-0), Memphis Depay débutait ces éliminatoires par un doublé et autant de passes décisives. Impliqué sur les quatre buts de son équipe, il a marché sur l’eau. A Lyon, il n'affiche pas la même régularité.

Ronald Koeman a évoqué le nœud du problème à plusieurs reprises. Pour lui, cette ambivalence s’explique autant par les choix tactiques que par l’attitude parfois désinvolte d’un joueur en quête de reconnaissance.

Ange et démons

"Memphis a un peu plus de liberté avec nous qu’avec son club, concède le sélectionneur néerlandais. Avec Babbel et Wijnaldum et Bergwijn, les choses sont bien organisées. Ils sont à l’aise les uns avec les autres et aiment leur football. Mais Memphis peut encore s’améliorer. Il n’avait pas été top lors de notre dernier match contre l’Allemagne, notamment en terme de pression. Je le lui ai déjà dit." "Il a aussi sa part de responsabilité", appuie Kevin Diaz. L'hyperactif qu'est Memphis Depay n'a pas encore réussi à se canaliser. Ni à gérer ses sautes d'humeur. C'est là que se situe sa marge de progression.

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