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OL: pourquoi l’avenir de Bosz est encore loin d'être tranché

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Alors que l’OL entre dans la dernière ligne droite d’une saison très mouvementée, le bilan de Peter Bosz est, pour l’heure, impossible à dresser. Les Lyonnais peuvent encore décrocher une qualification européenne ainsi qu'une victoire en Coupe d'Europe et, en interne, certains estiment que le coach néerlandais n’a pas eu les moyens et le temps d’imposer sa patte sur le fonctionnement du groupe.

Dans la dernière ligne droite de la saison, l’avenir de Peter Bosz n’est en rien tranché. À l’heure actuelle, le bilan du coach de l’OL est impossible à vraiment dresser. Certes, les Lyonnais sont mal embarqués en championnat, mais il reste huit matchs à jouer et donc, dans les faits mathématiques, rien n’est définitif. Le club rhodanien, actuel 9e de Ligue 1 à six points du top 5 et huit du podium, peut toujours espérer faire une remontée fantastique.

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Et puis le championnat n’est pas le seul moyen d’être européen en fin de saison. Qualifiés en quart de finale de Ligue Europa, où ils affrontent West Ham (match aller ce jeudi à 21h sur RMC Sport 1), les Lyonnais peuvent encore rêver à une qualification en Ligue des champions en cas de victoire finale dans cette compétition. La pente est raide, mais courte, puisque l’OL n’est "plus" qu’à quatre rencontres de disputer la première finale européenne de son histoire.

Il reste donc deux chemins pour être européen l’an prochain et "récupérer la saison", selon les propres termes du président Jean-Michel Aulas, jeudi dernier lors de la présentation de Tetê, la recrue brésilienne déjà décisive en Ligue 1 le week-end dernier contre Angers (3-2, 30e journée).

Une saison très agitée

Une absence d’Europe peut donc être considérée comme une absence de résultats, mais même cela ne semble pas suffisant pour éventuellement abréger le contrat de Bosz (qui court jusqu’en juin 2023) tant la saison lyonnaise a été baroque. Entre les incidents à répétition avec les supporters, l’exclusion de la Coupe de France, le départ de quelques actionnaires, les matchs à huis clos ou à jauge réduite qui réduisent les finances ou encore le départ du directeur sportif Juninho, les derniers mois ont été très agités sur les bords du Rhône.

En interne, il se dit aussi que Bosz, un homme de qualité et un professionnel reconnu à l’étranger, n’a pas eu les moyens de vraiment poser sa patte sur le fonctionnement d’un groupe en plein apprentissage de sa rigueur, qui prend du temps à imprégner les troupes.

FG avec Edward Jay