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OL: Tatarusanu agacé par son statut de numéro deux

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Recruté l'été dernier avec l'objectif de s'imposer comme titulaire, Ciprian Tatarusanu a dû attendre mercredi, en Coupe de la Ligue, pour disputer son premier match avec l'OL. Une situation qui ne plaît pas beaucoup au portier roumain, qui a entretenu le flou autour de son avenir après la victoire contre Toulouse (4-1).

Il aura attendu six mois avant de jouer son premier match officiel sous le maillot de l’OL. Débarqué libre début juin après deux saisons abouties au FC Nantes, Ciprian Tatarusanu a fait ses débuts mercredi contre Toulouse (4-1) en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue. S’il a livré une copie sérieuse, le portier roumain de 33 ans a très peu de chances de voir son statut évoluer, tant Anthony Lopes semble incontournable dans les buts lyonnais.

Une situation qu’il semble avoir un peu de mal à vivre. "Pour tous les joueurs, c'est important de jouer. Je n'ai pas eu la chance de jouer pour l'instant. J'ai joué aujourd'hui (mercredi). On verra ce qui se passera après les vacances. L'équipe a encore un match, on verra après", a-t-il déclaré en zone mixte, entretenant le flou autour de son avenir à l'approche du mercato hivernal.

Il avait affiché ses ambitions dès sa signature

A la question "Vivez-vous mieux le fait d’être numéro deux derrière Lopes?", Tatarusanu s’est montré très clair. "Non, pas du tout. Je ne suis pas content d'être numéro deux, mais c'est la décision de l'entraîneur et je la respecte", a-t-il lâché. A son arrivée dans le Rhône, l’ex-gardien de la Fiorentina avait déjà affirmé qu’il ne s’imaginait pas rester bien longtemps dans l’ombre de Lopes. "J’ai confiance en moi. Toute ma vie, j’ai été numéro un, je suis venu pour jouer. C’est l’entraîneur qui décidera. Personne ne m’a dit que je venais pour être numéro deux", avait-il lancé lors de sa conférence de présentation. Un discours ambitieux, qui s’est rapidement heurté aux choix de Sylvinho, puis de Rudi Garcia. Le Brésilien et son successeur ont tous les deux décidé de faire confiance à Lopes. De quoi quelque peu agacer le sélectionneur de la Roumanie, Cosmin Contra.

"Il avait un accord verbal avec Lyon, ils voulaient vendre Lopes. Ils lui ont promis qu’il partirait et qu’il serait le numéro un de l’équipe. Lopes n’est pas parti, son transfert a échoué et Tatarusanu se retrouve maintenant dans une situation ingrate", avait-il déploré fin août dans une interview à Digi Sport. S’il est cantonné au banc en club, Tatarusanu reste pour l’instant indiscutable avec sa sélection, qui affrontera l’Islande en barrages le 26 mars avec l’espoir de se qualifier pour la phase de groupes de l’Euro 2020.

RR