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OL: Textor veut "gagner la Ligue des champions" et remet un tacle au PSG

Introduit comme nouvel actionnaire de l’Olympique lyonnais, ce mardi lors d’une conférence de presse convoquée par Jean-Michel Aulas, John Textor a fait part de ses (très) hautes ambitions européennes pour son nouveau club. L’Américain en a aussi profité pour s’en prendre une deuxième fois en deux jours au projet parisien.

L’OL veut redevenir un club qui compte. Officiellement présenté mardi après-midi lors d’une conférence de presse organisée en grande pompe dans la salle de presse du Groupama Stadium, le nouvel actionnaire majoritaire de l’Olympique lyonnais, John Textor, n’a pas tardé à afficher ses grandes ambitions pour le club.

Introduit par Jean-Michel Aulas, avec qui il va former le nouveau binôme fort lyonnais, l’actionnaire américain – dont la mère est française mais qui a regretté de ne pas pouvoir pour le moment s’exprimer dans la langue de Molière – ne s’est "jamais considéré comme un investisseur". Mais plutôt comme un "bâtisseur" et un "amoureux de ce sport".

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"Je n’aime pas ces projets comme le PSG"

Il veut frapper vite et fort dans le championnat français… et sur la scène européenne, sans fixer ici de cap temporel. "On veut gagner des championnats, Jean-Michel (Aulas) veut revenir sur le devant de la scène européenne, moi je veux gagner la Ligue des champions. J’espère qu’on va pouvoir rêver de ça."

Celui qui est également propriétaire de Botafogo au Brésil, du RWD Molenbeek en Belgique, et co-actionnaire de Crystal Palace en Angleterre, en a profité pour mettre un deuxième taquet en deux jours au Paris Saint-Germain. "Je n'aime pas les projets comme le PSG. (...) Si on continue à faire ce que fait Jean-Michel depuis quelques années et qu'on y amène du divertissement et de la technologie on va pouvoir gagner plus d'argent qu'avec un investisseur qatari", a-t-il lâché.

Dans un entretien pour CBS Sports lundi, le nouvel actionnaire de l’OL avait détaillé quelques idées de son plan, tout en taclant les "équipes d'État" telles que le PSG ou Manchester City.

Romain Daveau avec EJ