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OM: 18 supporters toujours en garde à vue après les incidents

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Le procureur de la République de Marseille a communiqué ce dimanche le nombre d’individus se trouvant toujours entre les mains de la justice après les débordements survenus à la Commanderie avant le match de l’OM contre Rennes, finalement reporté.

Après le chaos et les violents incidents survenus ce samedi à l’OM, le club et les pouvoirs publics sont à l'oeuvre. Après le report du match contre Rennes, les protégés d’André Villas-Boas se sont entraînés ce dimanche matin. Le procureur de la République de Marseille, Dominique Laurens, a également fait un point sur la situation et confirmé le maintien en garde à vue de plusieurs fauteurs de troubles.

"Nous vous informons que le premier point réalisé sur cette affaire établit le nombre de gardes à vue actuellement à 18, a indiqué le représentant de l’autorité judiciaire dans un communiqué. Tous les individus placés en garde à vue sont majeurs." Samedi, 25 interpellations avaient été annoncées. Sept policiers ont été blessés lors de ces heurts.

Un nouveau point sur l’enquête lundi

Au lendemain des heurts avec les supporters, Frank McCourt a lui aussi pris la parole pour réaffirmer son soutien à Jacques-Henri Eyraud et aux salariés de l’OM. Le propriétaire américain a réclamé une réponse de la justice. Le procureur de la République a confirmé la tenue d’une enquête pour faire la lumière sur les incidents.

"Les investigations vont se poursuivre toute la journée, a encore promis Dominique Laurens dans son message transmis à la presse. Nous ferons un point demain matin (lundi) sur les premières orientations."

Une réaction de la justice qui fait suite à la volonté du club marseillais et de ses dirigeants de déposer de nombreuses plaintes

"On est en train d'identifier un certain nombre de meneurs. On va collaborer avec la préfecture et on va aller au bout, avait prévenu Jacques-Henri Eyraud dès samedi soir. Quand on est l'OM, on ne peut pas accepter ça. On a déjà recueilli beaucoup d'éléments."

La justice, l’OM et les pouvoirs publics semblent bien décidés à faire preuve de fermeté pour ne plus jamais revire ce genre de débordements.

JGL