OM: quatre recrues dans le grand bain ?

Défait à Guingamp (2-0) il y a deux semaines, l’OM recevra Bastia dimanche (21h), en clôture de la 5e journée de Ligue 1. L’occasion de voir de nouveaux visages, puisque quatre des recrues phocéennes seront à disposition de Michel.

Le souffle du changement pourrait bien accompagner le Mistral dimanche soir au Vélodrome. Deux semaines après le revers du côté de Guingamp (2-0), l’OM accueillera Bastia, en clôture de la cinquième journée de Ligue 1, avec de nouvelles cartouches dans son barillet.

Comme il l’a confié ce vendredi en conférence de presse, le coach espagnol, Michel, compte quatre des dernières recrues phocéennes à disposition pour la première fois. Le latéral gauche italien Paolo De Ceglie et le latéral droit chilien Mauricio Isla, prêtés par la Juventus, le défenseur central portugais Rolando, vendu par Porto, et le milieu de terrain brésilien Lucas Silva, prêté par le Real « peuvent jouer contre Bastia », assure-t-il.

Michel : « On ne veut pas cloisonner Isla »

Et avec sept matches en trois semaines, en commençant par le déplacement aux Pays-Bas, sur la pelouse du FC Groningue jeudi, à l’occasion de la première journée de Ligue Europa, puis la réception de l’OL le week-end suivant, Michel ne devrait pas se priver : « On va jouer sur tous les tableaux, c’est pourquoi on a doublé tous les postes. On veut être efficace dans toutes les compétitions. Les recrues nous permettent de combler des lacunes. »

Et si Rolando pourrait faire banquette, pour cause de « petit problème » et que Michel « ne veut pas forcer », le coach s’impatiente déjà d’utiliser la polyvalence de Mauricio Isla : « Il peut jouer à trois postes : arrière droit, ailier droit et milieu de terrain. On ne veut pas le cloisonner car il peut apporter à ces trois postes. »

De quoi faire frémir Abou Diaby, qui a participé à son premier entrainement collectif jeudi. De quoi surtout apporter une nouvelle dynamique au groupe olympien, malmené au Roudourou il y a deux semaines, par « manque d’agressivité » selon Michel, qui réclame « du changement » en la matière.

la rédaction