OM: Rongier explique son apprentissage du poste "hybride" milieu-latéral

Si Dimitri Payet, Mattéo Guendouzi ou William Saliba ont été davantage mis en avant, Valentin Rongier est incontestablement l'un des autres hommes forts du début de saison de l'OM. Blessé, et pas toujours utilisé en fin de saison dernière après l'arrivée de Jorge Sampaoli sur le banc phocéen, l'ancien Nantais est aujourd'hui un titulaire très régulier, et un joueur performant. Invité de l'After Foot, ce lundi soir sur RMC, il en a dit plus sur ce renouveau... à un poste peu classique.
"Je suis content de mon début de saison. L’année dernière, quand le coach est arrivé, j’étais blessé, il a dû composer sans moi, et je pense d’ailleurs qu’au début de saison, il n’avait pas une grande confiance en moi, sourit Valentin Rongier. J’ai dû montrer pendant la prépa (estivale) qu’il fallait compter sur moi, et je pense que j’ai réussi à lui prouver que je pouvais aider l’équipe à ce poste un peu particulier, ce poste hybride où en phase défensive je suis latéral droit, et en phase offensive je suis milieu de terrain. Peu sont habitués à jouer comme ça, on est deux dans l’équipe à pouvoir le faire, donc j’ai du temps de jeu, et je suis content."
"Ce sont deux postes en un"
Ce temps de jeu, Rongier est allé le chercher. En se familiarisant avec son nouveau rôle. "C’est un poste exigeant parce qu’en fait, ce sont deux postes en un, développe-t-il. Pas forcément dans les efforts, même si c’est un peu plus demandeur, notamment sur les transitions défensives où le fait de devoir se replacer latéral droit oblige à parcourir une plus grande partie du terrain. Mais c’est surtout tactiquement que j’ai dû m’accrocher. Etre défenseur, c’est un vrai métier. Moi j’ai toujours été formé comme milieu de terrain. Les repositionnements défensifs, je les connaissais en tant que 6, pas en tant que latéral. Les ballons dans le dos, l’alignement avec les centraux, l’orientation du corps… C’était dur, mais je pense que j’ai assez bien assimilé. J’ai demandé beaucoup de conseils, aussi, aux défenseurs de métier."
Ce poste "hybride", comme le présente Valentin Rongier, Jorge Sampaoli ne l'a pas sorti de son chapeau, sur un coup de tête. Selon lui, le technicien argentin s'est adapté à la Ligue 1, championnat qu'il a récemment découvert. "Pour lui, c’est un poste qui équilibre l’équipe, explique le Marseillais. Il veut qu’on ait une base de quatre joueurs quand on défend, car d'après lui trois c’est trop léger, surtout en Ligue 1 avec les flèches qu’on a dans notre championnat. Et après, mon rôle en phase offensive, c’est pour avoir deux pointes basses au milieu, et favoriser les transitions." Ce qui, jusqu'à présent, est une réussite.