OM-Strasbourg: "C'est de ma faute", le mea culpa de Gattuso après le triste nul marseillais

Après le nul de l'OM contre Strasbourg vendredi (1-1), Gennaro Gattuso n'a pas voulu mettre le résultat décevant de son équipe sur le compte des très nombreuses absences qui pèsent sur son effectif.

Marseille patine. Après avoir dû batailler le week-end dernier pour éliminer la N3 de Thionville en 32es de finale de la Coupe de France (1-0), l’OM n’a pas fait mieux qu’un match nul vendredi face à Strasbourg (1-1), en ouverture de la 18e journée de Ligue 1. Malgré un début de partie réussi, avec l’ouverture du score de Samuel Gigot dès la 3e minute, les Olympiens ont été rattrapés par leurs limites et ont fini par concéder une égalisation tardive sur une frappe du jeune Jérémy Sebas (18 ans), dans le temps additionnel (90+2e). Un résultat terriblement frustrant pour une formation qui avait déjà été accrochée avant la pause hivernale, sur le terrain de Montpellier (1-1).

"C'est facile de dire qu'il manque des joueurs"

"C'est de ma faute. Peut-être que je n’ai pas été assez bon. C’est quelque chose qui s’est déjà produit, ce n’est pas la première fois et ça m’énerve. C’est ma responsabilité, en première mi-temps on a trop défendu et on l’a payé à la 92e minute et c’est ma responsabilité de faire en sorte qu’on progresse sur cela", a reconnu vendredi Gennaro Gattuso, qui n’a pas voulu se réfugier derrière les très nombreuses absences qui pèsent sur son effectif, entre les éléments partis à la Coupe d’Afrique des Nations (Chancel Mbemba, Pape Gueye, Amine Harit, Azzedine Ounahi, Iliman Ndiaye, Ismaïla Sarr…) et les blessés (Valentin Rongier, Joaquin Correa).

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"C'est facile de dire qu'il manque des joueurs mais je ne suis pas comme ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup d'absents, qui auraient pu nous donner quelque chose qualitativement, mais je ne me cache pas derrière ça", a expliqué Gattuso. "Bien sûr, les cinq changements peuvent faire la différence et jouer ce genre de match avec la même équipe pendant 90 minutes c'est difficile. La CAN nous pénalise parce que les matchs changent après la 70e minute dans le foot moderne. Si on ne prend pas ce but à la 92e minute, on parlerait du match différemment", a ajouté l'Italien.

Alors que se profile un déplacement à Rennes en Coupe de France, le coach marseillais n’a pas dû être rassuré non plus par la sortie sur blessure en seconde période de Geoffrey Kondogbia, touché aux ischio-jambiers.

RR avec FGe