PSG : Blanc défend son 3-5-2

Trois jours après l’élimination du PSG par Manchester City en quarts de finale de Ligue des champions, Laurent Blanc est revenu sur cette désillusion en conférence de presse ce vendredi. Critiqué pour ses choix tactiques, l’entraîneur parisien a défendu son système inédit en 3-5-2.

Ah, le fameux 3-5-2 de Laurent Blanc… Ce système mis pour la première fois en place par l’entraîneur du PSG pour le quart de finale retour de la Ligue des champions fait jaser. Les supporters, les médias mais aussi certains joueurs s’interrogent sur la légitimité d’un tel pari face à Manchester City. Un pari qui s’est avéré perdant. « En première période, nous avons joué dans un système que nous n'avions jamais utilisé avant », avait même confié Zlatan Ibrahimovic après la rencontre.

Blanc : « Ils ont travaillé ce système le dimanche »

En conférence de presse, ce vendredi, Laurent Blanc a défendu son choix, expliquant avoir pris sa décision trois jours avant le match retour. « En compétition, ils ne l’ont jamais testé, reconnait le coach parisien. Ils l’ont travaillé dimanche matin. J’étais convaincu que ce système pouvait nous rendre plus solides défensivement. » D’ailleurs, le PSG n’a pas encaissé de but avec ce système, effacé au profit d’un 4-3-3 plus classique après la sortie sur blessure de Thiago Motta. « En renforçant l’axe, on a d’ailleurs été plus solides : jusqu’à la 44e minute, on a joué dans ce système et on a changé avec la blessure de Thiago Motta, précise Laurent Blanc. Et à la mi-temps, on était toujours à 0-0. »

« Depuis quelque temps, on défend moins bien »

D’après l’entraîneur, les Parisiens sont plus friables en défense depuis quelques semaines. Une tendance qui ne s’est pas démentie face à Manchester City mardi : « Si j’analyse la deuxième mi-temps de City, on est beaucoup plus friables. Parce que dans ce système (4-3-3), il faut bien défendre et depuis quelque temps, on défend un peu moins bien. Ce qui m’intéresse, c’est d’être efficace, pas que les joueurs se sentent à l’aise, même si c’est important. Je m’étais dit que dans l’axe du terrain, où ils sont très bons, si on pouvait les contrer là, ce serait une bonne chose. » Pour Laurent Blanc, les raisons du fiasco parisien sont donc ailleurs.