PSG: le boycott de la presse des joueurs n’a finalement pas eu lieu

« On respecte la presse. Parler de football, c’est mon travail, c’est votre travail, c’est celui des joueurs du PSG, assume Thiago Motta. Quand on nous parle de football, on ne va pas se cacher. On ne va pas se cacher dans les moments difficiles. Aujourd’hui, on n’a pas gagné, on n’est pas content, nous les joueurs, les premiers. Un boycott de notre part ? Non, les choses comme ça n’existent pas chez nous. »
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Ainsi a parlé le vice-capitaine du PSG à l’issue du match nul concédé par le club de la capitale devant Nice (2-2) ce dimanche soir, en clôture de la 17e journée de Ligue 1. Mais de boycott, il était bien question avant le coup d’envoi de la rencontre, quand le service communication du club avait indiqué qu’aucun joueur ne s’exprimerait devant les médias. Il en a été bien question aussi durant la rencontre, aucun joueur parisien n’ayant été entendu à la mi-temps du match ni durant ou au terme de la partie, comme c’est habituellement le cas au micro du diffuseur Canal Plus.
« Il n’y a pas de problème avec la presse »
Unai Emery, qui s’était exprimé avant le choc, a remis ça après le match, évoquant ce fameux boycott… « Je respecte la décision des joueurs de ne pas parler à la presse, a confié le Basque. Demandez-leur la raison ? » Demandons-leur surtout ce qui les a fait changer d’avis ? Selon nos informations avant la rencontre, les Parisiens n’ont pas du tout apprécié les articles récemment parus dans la presse évoquant des tensions entre les joueurs au sein du vestiaire, mais aussi des tensions entre les joueurs et les membres du staff. Cette décision, prise par les joueurs, devait faire office de signe de protestation à l’encontre de la presse.
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« Non, non, il n’y a pas de problèmes avec la presse, assure de son côté Marquinhos, lui aussi venu faire le job. Vous êtes exigeants avec nous. Il faut toujours avoir une bonne mentalité. On sait que quand on joue à Paris, les exigences sont très, très grandes. Après les bonnes saisons qu’on a fait, c’est normal. La presse, le public, les supporters, ils attendent toujours une victoire et une bonne prestation. »