PSG-OM : pourquoi Marseille peut y croire

Parce que quand ça rentre…
La sortie de milieu de semaine en Ligue Europa (défaite 0-1 face au Slovan Liberec) frise la caricature : avec 31 tirs, dont 10 cadrés, le mutisme de l’OM a relevé du miracle pour son adversaire tchèque. Marseille l’a prouvé cette saison : quand ça rentre, l’addition peut-être lourde comme l’ont démontré ses sorties face à Troyes (6-0), Bastia (4-1) ou encore Groningen (0-3) en Ligue Europa. Reste à trouver cette fameuse « zone » dans laquelle une frappe de Lassana Diarra des 25m file directement en lucarne, où un dribble de Romain Alessandrini aboutit à un centre parfait sur la tête d’un Michy Batshuayi qui aurait pris le dessus sur David Luiz. On en convient, ça fait beaucoup de si.
Parce que le PSG pourrait prendre Marseille de haut
Moins présente cette saison, la suffisance pique encore épisodiquement les Parisiens. « Le PSG peut les prendre de haut, avance ainsi Luis Fernandez. Les joueurs peuvent se dire : "Ils sont tellement mal, tellement bas…" Et puis la saison dernière, on en était au même stade. Le PSG avait battu l’OM (2-0) mais les Marseillais avaient fait un très bon match au Parc des Princes. »
Parce que Paris n’est pas assez tueur
S’il a alourdi la note lors de ses dernières sorties, le PSG conserve une tendance à arrêter d’appuyer sur l’accélérateur après avoir ouvert rapidement le score, comme face à Ajaccio (2-0) ou Malmö (2-0) en Ligue des champions. Un comportement que l’on pourrait lier au point précédent d’une supposée suffisance, ou du moins d’une inconstance. En adoptant cette position de gestionnaires, les hommes de Laurent Blanc restent à portée de tir. Si personne n’en a encore profité cette saison, cela finira bien par arriver.
Parce que Reims a failli le faire
Paris a concédé deux nuls cette saison, à domicile face à Bordeaux (2-2) et sur la pelouse de Reims (1-1). Mais c’est en Champagne, lors de la 6e journée, que le couperet est passé le plus près. Menés après un but de Siebatcheu (83e), les Parisiens avaient réagi par Cavani une minute plus tard. Mais lors de cet après-midi de septembre, avec une équipe remaniée, Paris avait semblé en manque de solutions, à l’image d’un Zlatan poussif et maladroit. Rappelons cependant que les Rémois n’ont pas non plus particulièrement réussi à une équipe de l’OM battue (1-0) par de Préville et les siens lors de la deuxième journée.
Parce que Zlatan a un an de plus