PSG: Pour Verratti, "c’est la crise" (mais ce n’est pas l’avis de tout le monde)

Battu sèchement à Guingamp ce samedi (2-1), le PSG traverse une sérieuse période de flottement. De crise même ? Un mot que tous les acteurs du club ont bien du mal à prononcer, hormis l’un des meilleurs Parisiens sur la pelouse du Roudourou, Marco Verratti.

Visiblement, il n’y a pas que sur le terrain que le PSG a du mal à parler le même langage entre ses différentes composantes. Surpris sur la pelouse de Guingamp ce samedi (2-1), le club de la capitale a signé un troisième match consécutif sans victoire en Ligue 1, ce qui ne lui était plus arrivé depuis la saison 2014-15 et la période décembre-janvier. Pis, le quadruple champion de France a enregistré sa quatrième défaite de l’exercice. De quoi invoquer le contexte de crise pour une équipe qui pourrait être sérieusement décroché au classement à l’issue du week-end par Nice et Monaco.

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Et Marco Verratti, l’un des meilleurs joueurs parisiens sur la pelouse du Roudourou, a lâché le mot en zone mixte. « Oui, pour nous, c'est la crise. Ce n'est pas la faute du coach, assure le milieu de terrain du PSG. C'est un grand entraîneur. C'est notre faute à tous les joueurs. J'ai envie de jouer toute de suite le match prochain (mercredi, contre Lorient, 19e journée de Ligue 1, ndlr). » L’ennui, c’est que l’ancien prodige de Pescara n’est pas forcément suivi par ses propres partenaires. Notamment ses compères du milieu de terrain, comme Blaise Matuidi, qui se veut positif jusqu’au bout.

Motta, le vice-capitaine, dit tout le contraire

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« Non, je n’irai pas jusqu’à dire que c’est la crise. C'est un moment difficile, reconnait l’international français. Quand on joue au PSG, on se doit de faire une meilleure performance. Quand on perd, on est énervé. Après trois matchs sans gagner, on n’est pas habitué à ça en Ligue 1. » Langue de bois ou volonté de ne pas dramatiser une situation déjà bien tendue ? On vous laisse interpréter. Mais le mot de la fin est pour le vice-capitaine du PSG. Et son ton ne diffère pas de celui du milieu de terrain des Bleus. « Il n’y a pas de crise au PSG, martèle de son côté Thiago Motta. Nous avons les capacités mentales pour rebondir. Il faut réfléchir à ce qui ne va pas et se concentrer sur mercredi. »

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On attendait un discours forcément moins tranché de la part de l’expérimenté italien. Mais pas aussi tranché puisque ce dernier est aux antipodes de celui prononcé quelques minutes plus tôt par Marco Verratti. Alors on a attendu que le capitaine prenne la parole. Mais rien à faire : ce dernier était au diapason de ses deux coéquipiers. « Le titre n'est pas perdu, estime Thiago Silva. Il faut que l'on en pense à nous avant de penser aux autres. Ce n'est pas la crise mais un mauvais moment. » Les méfaits d’une communication à deux voies, voilà ce à quoi devrait aussi réfléchir le PSG dans les prochains jours.