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PSG: Rabiot, une sanction mais sans doute pas de licenciement

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La mise à pied d'Adrien Rabiot se termine mercredi. Le PSG va recevoir le joueur lors d'un entretien et décidera de sa sanction éventuelle. Selon les informations de RMC Sport, les dirigeants parisiens devraient sanctionner financièrement le milieu de terrain mais ne le licencieront pas.

Après une dizaine de jours de mise à pied à titre conservatoire après sa convocation par la direction à un entretien préalable, Adrien Rabiot est reçu mercredi par le directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc. L'entretien se déroule à la Factory, siège du club à Boulogne-Billancourt.

Lors de l'entretien Adrien Rabiot ne peut être accompagné que d'un représentant du personnel ou d'un conseiller salarié extérieur (syndical par exemple). Aucun membre de sa famille - ni son avocat - ne peut se joindre à lui. Véronique Rabiot, sa mère et agente, restera donc à la porte. Le représentant sert en réalité de témoin à l'échange en cas de conflit ultérieur (paroles contre paroles).

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Sanctionné mais pas licencié?

Pendant l'entretien, l'employeur doit expliciter précisément les reproches qu'il a à faire au salarié. A aucun moment, le PSG ne doit montrer qu'il a déjà pris une décision ou qu'il est en train d'en prendre une quant au maintien ou non de Rabiot au sein du club.

Selon nos informations, les dirigeants parisiens ne devraient pas mettre fin au contrat de leur milieu de terrain de façon anticipée mais devraient au moins le sanctionner d'un point de vue financier.

Deux jours minimum avant la décision

Après cet entretien, Paris doit observer un délai minimum de deux jours ouvrables et un mois maximum de réflexion avant de communiquer sa décision. Elle ne sera donc pas officielle avant vendredi. Celle-ci doit rentrer dans le cadre légal de cinq motifs fixés par le code du travail: la faute grave, l'accord entre les parties pour se séparer, le cas de force majeure, la signature d'un CDI par le salarié ou l'inaptitude définitive.

La procédure concernant Rabiot, comme dans 99% des cas, rentre dans le cadre de la faute grave. La sanction que le club peut prononcer va du simple rappel à l'ordre à la rupture anticipée du contrat (équivalent d'un licenciement pour un CDD).

Une fois la sanction prononcée, et comme le règlement le prévoit, la commission juridique de la LFP se saisira du dossier pour tenter une conciliation entre les deux parties. Le salarié pourra contester la sanction devant le tribunal des Prud’hommes.

TL avec LB et LT