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PSG-Toulouse, Dupraz: "J’ai craint de me retrouver en taule"

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Expulsé lors de la rencontre entre le PSG et Toulouse ce dimanche (0-0), le coach du Téfécé, Pascal Dupraz, est revenu sur la performance de ses joueurs. Et a légèrement ironisé sur son expulsion.

Toulouse a joué un sale tour au PSG. Bien regroupés, les protégés de Pascal Dupraz sont parvenus à contenir Cavani et ses coéquipiers (0-0). « On aurait voulu faire mieux en deuxième mi-temps, a glissé, avec ambition, Pascal Dupraz, après la rencontre, au micro de Canal +. On aurait pu faire mieux par rapport à ce qu’on est capable de faire. »

Dupraz et le « crime de lèse-majesté »

« En deuxième, on n’a pas su ressortir le ballon, a regretté le coach toulousain. On n’a fait que défendre, on ne s’est rien créé, on a manqué de justesse technique. […] Mais on ne va pas faire la fine bouche. »

En revanche, question arbitrage, Pascal Dupraz a son mot à dire. « Le problème, c’est qu’on a l’impression que c’est un crime de lèse-majesté de siffler une faute ou une touche en faveur des blancs ce soir, a ironisé l’entraîneur, expulsé après avoir réclamé une faute sur un accrochage entre Martin Braithwaite et Marquinhos. M. Delerue a mis six minutes d’arrêt de jeu, j’ai cru un instant qu’il allait en mettre quinze. »

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La prison pour Dupraz

L’ancien technicien d’Evian-TG a d’ailleurs visiblement eu quelques difficultés à suivre la fin du match. « C’est très difficile puisque, dans le vestiaire, il n’y a pas de télé, a glissé le coach, toujours au micro de Canal +. Apparemment, je suis interdit de tribunes, donc j’ai craint de me retrouver en taule ce soir. » 

En conférence de presse, Dupraz a poursuivi sur le même thème et a jugé que son expulsion était « comparable à ce qu'on vit dans le pays", dans un "état extrêmement répressif. » Avant de poursuivre : « Dès lors qu'on s'exprime, on est sanctionné. C'est un état extrêmement répressif, l'arbitrage est le microcosme de notre Etat. Peut-être que certains de mes collègues sont placides sur les bancs de touche, je les approuve. Personnellement, c'est impossible, quand il y a touche pour Toulouse, il y a touche pour Toulouse. Quand il y a faute pour Toulouse, il y a faute pour Toulouse. Je m'exprime mais apparemment, il ne faut pas s'exprimer, c'est la répression. » 

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