Riolo: "Le PSG gâche !"

Pour le PSG, c’était le match d’après. Battre 4/0 le Barça, c’est parfait, mais il fallait aussi profiter du faux-pas de l’ASM en ouverture de cette J26. Emery change logiquement son 11, les latéraux et le milieu notamment. Et ce 11 aligné devant le TFC n’est pas fameux. Beaucoup d’approximations et un jeu collectif moyen. On voit beaucoup Lucas, mais pas grand-monde avec lui. Inutile d’évoquer celui qui doit animer avec lui le couloir droit. Sans Meunier, le PSG a du mal de ce côté-là, on le sait.
A gauche, c’est pas beaucoup mieux. Draxler essaye mais sans être vraiment tranchant. Au milieu, Motta est lent et Nkunku court beaucoup dans le vide. Alors oui le PSG a une grosse possession et domine, mais ce n’est globalement pas très brillant. Le TFC est venu pour un 0/0 et le tient avec un 451 bien solide. C’est mieux dès l’entame de la seconde période. Verratti entre au milieu et le jeu se porte évidemment mieux. Il y a plus de mouvements, de vitesse dans le jeu du PSG. Les occasions sont tout de suite plus nettes. Dupraz répond en mettant plus de muscles. Il met aussi un homme en surveillance sur Verratti. Dupraz gère les joueurs en fonction de leur masse musculaire.
Le PSG pousse de plus en plus fort car il s’agit de ne pas laisser passer l’occasion de revenir à 1 point de Monaco ! Paris ne joue pas contre Toulouse mais contre le temps. Et le PSG n’y arrive pas. En ne marquant pas vite, en ratant la première période, Paris s’est mis dans la configuration du match piège, du match stressant. Du match où il faut marquer à la fin. Mais le bus du TFC a tenu et Paris reste à 3 points de l’ASM…
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« Il y a de la pression à Lyon »
On a longtemps cru que l’OL allait vivre une sale journée, un match cauchemar. Mais au final, Lyon a gagné et renforcé sa 4e place au classement. Alors certes à 2/2, Dijon peut regretter le penalty, ce fait de jeu qui probablement fait basculer le match. Mais franchement, le « braquage » dijonnais eut été très dur. L’OL a, en effet, tout fait. Lyon a créé le jeu et les occasions. Alors pourquoi l’OL a dû attendre une fin de match folle pour s’en sortir ? Certainement parce que la maladresse longtemps affichée traduit la nervosité du moment. Le manque de confiance. Comme si le beau succès en Europa League n’avait pas résolu le problème en championnat. Comme si après avoir, peut-être, abandonné l’espoir de finir sur le podium, le club avait la trouille de se faire prendre la 4e place. Il y a de la pression à Lyon. Une pression négative. Autour du coach, autour des joueurs. Cette victoire 4/2 au terme d’un match compliqué va certainement soulager pas mal de gens au club.
Cette belle journée lyonnaise s’est enrichi de la défaite du rival stéphanois. Décidemment, les Verts ont un problème avec l’histoire des 2 matchs hebdos. Sainté n’a pas toujours mal négocié ça, mais à chaque fois, on en parle. Quelle équipe on met à Manchester, quelle équipe on met au retour, on privilégie ça ou ça, sur qu’à force de vivre la situation de cette façon, ça doit mettre dans la tête des joueurs des gros doutes. Alors après une défaite en Angleterre, Sainté est allé perdre à Montpellier sans vraiment entrer dans son match, pensant peut-être à la fatigue qu’allait provoquer la rencontre…
« Gourvennec a trouvé son équipe »
Dans la course à la 5e place, Bordeaux est là. J’en parle souvent en ce moment, mais c’est clair non ? Gourvennec a trouvé son équipe, son système. Ses hommes aussi. Menez et Ounas sur le banc. C’était pas forcément dans les plans de départ. Mais Kamano, Laborde, Malcolm ça fait un beau trio offensif. De quoi faire tomber de vrais-faux statuts. Kombouaré a dit avoir pris une gifle à Bordeaux et il n’a pas tort. Bordeaux a livré un très bon match. Un Bordeaux-Guingamp, avant, c’était sieste assurée. Aujourd’hui, c’était un bon match de L1 !
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Et il faut terminer avec ça. L’idée que notre L1 ne cesse de promettre de belles choses. Les nouveaux projets, les nouvelles ambitions, la morosité qui a duré des années semble devoir nous quitter. Bielsa va revenir en L1 et quand on sait ce qu’il a apporté à l’OM et à la L1, c’est immense. On l’aime ou pas, il fait bien jouer ses équipes et les adversaires. En L1, il croisera, Emery, Jardim, Favre, Garcia, Conceiçao et des entraîneurs français qui vont devoir élever leur niveau, bosser et faire bosser les joueurs. La L1 avance, il était temps ! Il reste juste l’irréductible Aulas. Lui semble ne rien avoir compris. Il persiste dans une attitude « franchouille » grotesque. On lui demande ce qu’il pense du retour de Bielsa, il répond abandon de l’OM (de son « ami » Labrune ???) et glacière. Le pauvre n’a toujours rien compris au film qui passe devant lui. Tout le monde change d’avis, tout le monde prend conscience, mais lui non. Il ne lui manque plus que d’aller se faire fesser avec son ami Le Graët à l’élection de la FFF et il sera temps pour lui de passer à autre chose…