PSG-Troyes: les Troyens font la fête au Parc, le gardien Jessy Moulin chambre le virage Auteuil

Comme une victoire. Ou presque. L’Estac a décroché un précieux match nul sur la pelouse du PSG, ce dimanche, en clôture de la 36e journée de Ligue 1 (2-2). Après avoir été rapidement menés au score, les Troyens ont réussi à revenir dans la rencontre grâce aux erreurs de la défense parisienne. Nuno Mendes a offert le but de l’espoir à Iké Ugbo, avant que Presnel Kimpembe ne concède un penalty, transformé par Florian Tardieu, auteur d’une jolie panenka devant Keylor Navas.
Malgré la domination des coéquipiers de Lionel Messi, qui a touché deux fois les montants, les joueurs de Bruno Irles ont bien résisté aux champions de France. Face à un leader décevant, les coéquipiers de Renaud Rippart ont tenu bon. Neymar a pensé offrir la victoire à Paris mais son but a finalement été refusé pour une faute de Kylian Mbappé sur l’action.
Les mains sur les oreilles de Moulin
Au coup de sifflet final, les Troyens ont laissé éclater leur joie au Parc des Princes, en se félicitant chaudement. Grands sourires, bras levés et embrassades. Avec ce résultat, ils ont quasiment assuré leur maintien dans l’élite à deux journées de la fin. Jessy Moulin s’est jeté à genoux dans surface, surexcité. Le gardien de l’Estac s’est ensuite retourné vers le Virage Auteuil en chambrant avec les mains derrière les oreilles. A nouveau en grève, les ultras du PSG sont restés silencieux durant toute la rencontre. Avec leur grande bâche retournée pour exprimer leur mécontentement.
"Visiblement, ils connaissent bien ma mère... enfin non, ils ne connaissent pas ma mère je pense (rires), s'est amusé Jessy Moulin en zone mixte. Ils ont parlé un peu de ma famille donc c'était pour les remercier tout simplement et leur montrer qu'on était heureux."
Les joueurs de l’Aube sont ensuite allés devant le parcage visiteurs afin de célébrer ce petit exploit devant leurs supporters, forcément aux anges. Bras dessus, bras dessous, ils ont sauté en chantant à l’unisson. Une attitude contrastant avec celle des stars parisiennes, qui ont vite quitté la pelouse, la tête basse et le regard fermé.