Quand Al-Khelaïfi aide une famille bloquée Qatar

Après deux mois de galère pour sortir du Qatar, Valeria Marsili et ses trois filles ont pu retourner en Argentine, grâce à un coup de pouce du président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi.

Victimes de la crise diplomatique dans le Golfe arabo-persique, les billets retour de Valeria Marsili et de ses trois filles ont été annulés sans remboursement après la suspension des liaisons aériennes avec Doha par les compagnies Emirates et FlyDubai par lesquelles elles étaient arrivées. La famille ne disposait pas des 6 000 dollars (5 100 €) nécessaires pour racheter de nouveaux billets d'avion et c'est là qu'entre en jeu l'agent de Javier Pastore, Marcelo Simonian.

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Ce dernier, de passage à Paris, apprend la situation des quatre Argentines coincées au Qatar, où elles ont passé des vacances avec leur mari et père Gabriel Agüero, un chef cuisinier qui travaille dans un restaurant de Doha. Gabriel Agüero lui raconte ses mésaventures. "Il m'a répondu immédiatement en promettant de nous aider personnellement", souligne le chef cuisinier. Quelques échanges d'emails et moins de 24 heures plus tard, "tout est réglé", lui écrit Simonian.

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Al-Khelaïfi averti par l’agent de Pastore

Marcelo Simonian venait d'en toucher un mot au président qatari du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, ce jour-là affairé à conclure le transfert record du Brésilien Neymar. Le PSG a été racheté par le Qatar en 2011. Quelques jours plus tard, Gabriel Agüero recevait quatre billets Doha-Buenos Aires sur un vol de la compagnie nationale Qatar Airways.

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En quête de soutiens, le richissime émirat du Qatar - premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) mais dont la population n'excède pas les 2,6 millions d'habitants- mène depuis deux mois une grande offensive médiatique pour rompre l'isolement que lui imposent ses voisins. Début juin, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte ont rompu leurs relations avec le Qatar et sévèrement restreint les déplacements depuis ou vers ce pays, qu'ils accusent de "terrorisme" et de liens trop étroits avec l'Iran.

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Avec AFP