Saint-Etienne - Reims: les tops et flops

TOPS
Valentin Eysseric
C’est lui qui pousse, sur coup franc, Prince Oniangué à marquer contre son camp. Encore lui qui parachève le succès des Verts en toute fin de match d’une balle piquée pleine de sang-froid devant Johny Placide, son 2e but de la saison. Régulièrement tancé pour son manque de régularité dans une même rencontre, Valentin Eysseric a su hausser le ton en seconde période. Il aurait même pu gonfler sa ligne de stats si Robert Beric s’était montré plus réaliste devant le but.
Franck Signorino
Si la défense rémoise a fini par craquer sous les coups de boutoir stéphanois, ce n’était pas de son fait. On aurait pu citer Johny Placide, auteur de parades spectaculaires mais dans le camp rémois, il n’y a finalement que Franck Signorino qui a surnagé. Le latéral gauche champenois s’est illustré dans son camp et surtout sur sa ligne : d’un tacle propice, il a su frustrer Robert Beric (34e) avant de mettre en échec sur sa ligne un tir de Pajot (54e). Deux sauvetages spectaculaires mais hélas pas suffisants pour éviter le pire.
Les Verts ont su passer la seconde
Jusqu’à présent, il fallait se contenter de succès 1-0, 2-1 ou 2-0 de la part de Saint-Etienne. Pas de score fleuve, pas de match véritablement référence non plus pour des Verts qui se cherchent encore autour d’une animation offensive toute neuve (Roux, Eysseric, Beric). Les hommes de Christophe Galtier ont peut-être trouvé de quoi avancer avec ce net succès sur Reims. Notamment autour d’une seconde période de tout bois, avec du mouvement, de l’initiative, beaucoup de tirs (20 !) et des montants (une barre pour Perrin, un poteau pour Beric).
FLOPS
Le vilain tacle… d’Eysseric
Il y a deux ans, Valentin Eysseric maitrisait mal un tacle et brisait la jambe de son futur coéquipier chez les Verts, Jérémy Clément, victime d’une fracture ouverte tibia-péroné. Deux ans plus tard, l’ancien Niçois s’est une nouvelle fois illustré dans cet « exercice », découpant littéralement le latéral droit rémois Hamani Traoré. Un geste très, très vilain et qui n’a valu, finalement, qu’un jaune à Valentin Eysseric.
Le mois d’octobre cauchemar des Rémois
Il était temps que le mois d’octobre s’achève pour le Stade de Reims. C’est simple : les cinq sorties des Champenois se sont toutes soldées par des défaites avec, en point d’orgue, cette gifle stéphanoise. Les hommes d’Olivier Guégan viennent surtout de signer un quatrième revers consécutif en Ligue 1 et le deuxième de la semaine après leur élimination en Coupe de la Ligue. Encore 4e à l’issue de la 8e journée, Reims a lentement mais sûrement glissé au 11e rang. Si la zone rouge est encore loin (8 points), la crise, elle, est déjà là.
Reims n’avait pas de plan B
Dangereux sur coups de pied arrêtés, Reims a longtemps fait douter Saint-Etienne. Quarante-cinq minutes très exactement, le temps d’une première période où Devaux (5e), Bulot (35e) et Tacalfred (36e) ont fait passer quelques frissons dans les travées de Geoffroy-Guichard. Mais après l’ouverture du score stéphanoise et la montée en puissance des hommes de Galtier, les bonnes dispositions rémoises se sont envolées. La défense jusque-là aussi héroïque que solide ? En perdition. L’attaque ? De trois situations chaudes en première, les Champenois n’en ont eu qu’une véritable, avec une reprise d’Oniangué repoussé par Ruffier (86e). Trop maigre pour espérer ramener un point du Forez, surtout quand on n’a pas de plan B.