Saint-Etienne: Soucasse confirme Puel, qui sera jugé sur les résultats

La première victoire de la saison de Saint-Etienne face à Clermont (3-2) le week-end dernier a offert un peu de répit à Claude Puel. Contesté par un début de saison raté (aucune victoire lors des 12 premiers matchs, avant-dernier de Ligue 1), l’entraîneur a peut-être sauvé sa tête face aux Auvergnats.
"Je ne pose pas la question comme ça, répond Jean-François Soucasse, président exécutif de l'AS Saint-Etienne, invité de France Bleu Saint-Etienne Loire, ce mercredi. Ce que je veux savoir aujourd’hui, c’est si le staff et les joueurs poursuivent un projet commun qui est clairement identifié: celui d’assurer le maintien en Ligue 1 de l’AS Saint-Etienne. Aujourd’hui, Claude - comme ses adjoints et ses joueurs - est parfaitement mobilisé."
Il assure que la position du technicien n’est pas remise en cause et se garde de trancher. "J’ai beaucoup trop d’expérience dans le football pour prendre des décisions définitives, a-t-il ajouté. Ceux qui se hasardent à les prendre sont souvent démentis dans les faits. Claude est un éducateur et un manager général du club expérimenté. Il a déjà connu des situations difficiles et n’a jamais connu de relégation. Il n’est pas étonné d’être la cible des critiques. Pas plus lui, que les joueurs et les dirigeants dont je fais partie. Nous sommes ensemble sur le même bateau."
"Je ne suis pas l'avocat de Claude Puel"
Cette cohésion n’empêche pas la grogne dans les tribunes, qui demandent le départ de Puel. "Je leur réponds que, comme dans tout club sportif, la grille d’évaluation se fait par les résultats, a-t-il déclaré. Seuls les résultats sportifs sortiront le club de là."
Ceux-ci ne sont pourtant brillants. "On est d’accord, je ne suis pas en train de nier l’évidence, rétorque Soucasse. Je ne suis pas dans une situation de déni, je ne crois pas à la méthode Coué, je crois en ce que je vois. Tout le monde est motivé autour d’une cause commune. On ne peut pas se féliciter d’avoir le meilleur public de France et s’étonner quand il s’exprime, fait part de son mécontentement et de son inquiétude. Je prends ma part de responsabilité. Les résultats sportifs sont le seul juge de paix. J’ai la conviction que cette première victoire sera une première étape dans notre rétablissement."
"Ne comptez pas sur moi pour trouver des coupables faciles et des excuses faciles", poursuit-il. Il repousse l'idée d'évincer Puel pour donner un électrochoc. "C'est classique et habituel dans le foot, reconnaît-il. Nous sommes des gens expérimentés, nous savons que cela fait partie de l'éventail des décisions quand on dirige un club. Il y a un match à préparer contre Troyes."
"Je ne suis pas l'avocat de Claude Puel, conclut-il. Est-ce que le début de saison est satsifaitsant? Bien évidemment que non. Est-il décevant? Oui. Avons-nous tous une part de responsabilité? Oui. Il ne faut pas que la situation de Claude Puel éxonère les joueurs, la direction de notre part de responsabilité."