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Supporters, joueurs, dirigeants… les coaches de Ligue 1 piquent déjà leur crise

Pascal Dupraz

Pascal Dupraz - AFP

A l’image de Frédéric Antonetti à Lille ou de Pascal Dupraz à Toulouse samedi soir, certains entraîneurs de Ligue 1 sont déjà sur les nerfs après seulement cinq journées de championnat. Mais la cause de leurs coups de gueule diffère selon les clubs.

Il en veut à ses joueurs…
Frédéric Antonetti n’a pas aimé la défaite du Losc sur la pelouse de la lanterne rouge, Lorient (1-0). La troisième en cinq journées pour son équipe. « On est en crise, je le dis haut et fort et ça ne me dérange pas de le dire, a pesté le technicien corse en zone mixte. On est en crise de résultats, de jeu, de mentalité, de partout. » Une « charge » qui tombe quelques jours après avoir dénoncé certains joueurs « trop bavards ». Ambiance.

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Il en veut à son public…
Même quand le TFC gagne, comme ce fut le cas samedi face à Guingamp (2-1), Pascal Dupraz sort parfois la boîte à tacles. Au Stadium, ce sont les supporters toulousains qui en ont pris pour leur grade. Pas ceux présents face à l’EAG, mais ceux qui ont l’intention de venir supporter les Toulousains le 30 septembre face au PSG. « Il y aura 33000 personnes, avec le retour des maillots réversibles, ceux pour qui je n’ai aucune considération parce qu’ils viennent une fois au match dans l’année, souffle Dupraz. Vendredi, le stade sera plein, avec des gens qui vont avoir des moufles. On ne va pas les entendre. Ça me fait joyeusement chier, très franchement. » Voilà, voilà…

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Il en veut à sa direction…
Ce n’est pas parce que Mariusz Stepinski, l’une des recrues nantaises du mercato a marqué samedi à Nancy (1-1) que René Girard est un entraîneur comblé par son effectif. Alors que Nantes pointe à une inquiétante 18e place, l’entraîneur du FCN a bien du mal à cacher son mécontentement à l’égard de ses dirigeants, et en particulier à son président Waldemar Kita. Celui qui avait comparé le dernier jour du mercato à « une journée de merde » a encore envoyé un message salé à sa direction la semaine passée après la gifle reçue à la Beaujoire contre Metz (0-3). « On a un effectif assez maigre, il faut faire avec. » A bon entendeur…

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Il en veut à sa pelouse...
Toujours en première ligne dès qu’il s’agit de défendre son club, l’entraîneur de Bastia François Ciccolini est moins conciliant avec la pelouse du stade Furiani, dans un sale état face à Toulouse la semaine passée (2-1). « On a tous les ans un problème avec la pelouse, peste le Corse. Il va falloir trouver une solution car ça va être impossible de jouer quand il va commencer à pleuvoir. »

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Aurélien Brossier Journaliste RMC Sport