Violences dans les stades: les matchs interrompus "pas systématiquement rejoués", selon Labrune

Un délai de 30 minutes pour prendre une décision, des matchs automatiquement arrêtés si un joueur ou un arbitre reçoit un projectile, les bouteilles en plastique interdites… Les ministres de l’Intérieur, la Justice et des Sports ont annoncé une série de mesures, ce jeudi, pour lutter contre la violence dans les stades.
Les conclusions d’un travail mené depuis trois semaines en collaboration avec des acteurs du monde du football, en réaction aux très nombreux incidents ayant émaillé des matchs de Ligue 1 cette saison.
Ces réponses fermes plaisent à Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP), qui attendait depuis longtemps une réponse des pouvoirs publics. "Nous ne pouvons qu'être satisfaits de leur réponse et de leur volonté d'impulser une dynamique globale dans le combat général contre les violences dans les stades", a-t-il indiqué au Figaro. Une satisfaction comblée seulement si "toutes les parties - à commencer par les clubs - les mettent en œuvre avec force, célérité et conviction".
Un barème de sanctions mis en place début 2022
Il a aussi précisé un point important en cas d’interruption de matchs à l’avenir. Ceux-ci ne seront alors pas systématiquement rejoués, ouvrant ainsi la porte à des résultats actés sur tapis vert. "Nous allons mettre en place début 2022, un barème de sanctions plus lisibles, mais d'ores et déjà il va de soi que tous les matchs ne seront pas systématiquement rejoués, a-t-il indiqué. Plusieurs cas de figure seront donc envisagés."