Ligue 2: le capitaine de Rodez dément les accusations d'insultes racistes

Que s'est-il passé sur la pelouse du stade François-Coty lors de la rencontre entre l'AC Ajaccio et Rodez (2-1), comptant pour la 26e journée de Ligue 2 ? Peu après l'ouverture du score des Corses, l'attaquant Mounaïm El Idrissy est apparu furieux, alors que le match a été brièvement interrompu. Sur les réseaux sociaux, le joueur de l'ACA a assuré avoir été victime de propos racistes "en plein match d'un joueur du Rodez Aveyron Football". Ce dernier "espère de tout coeur que des sanctions seront appliquées", sans pour autant donner de nom.
Célestine "choqué" ces accusations
Rapidement ciblé sur les réseaux sociaux, Julien Célestine, le capitaine du RAF, s'est défendu dans un long communiqué. "Aujourd’hui, je me sens atteint dans mon intégrité d’homme et de footballeur. Je suis profondément choqué par les propos que l’on m’attribue et démens avec fermeté les avoir tenus, assure le défenseur de 24 ans sur Instagram. De par mon histoire familiale et mes origines multiples, le racisme ne peut faire partie de mon éducation. Je condamne fermement toutes personnes qui peuvent avoir de tels propos."
Avant de poursuivre: "Si par mon rôle de défenseur, j’ai pu menacer la tranquillité du joueur qui m’accuse, c’est le rôle qui m’incombe. Qu’on me juge sur ma valeur sur le terrain et non sur des mots qui n’ont jamais été prononcés." Ce n'est pas la première fois que le club de Rodez doit faire face au racisme. En décembre, lors du derby face à Toulouse, le gardien du RAF, Lionel Mpasi avait été traité de "sale singe" par un supporter présent au Stadium. Toulouse avait été sanctionné par le retrait d'un point avec sursis.