Lorient-Troyes: Nivet, au top à 40 ans, c'est quoi le secret?

Déterminant face à Lorient en barrage aller (2-1), Benjamin Nivet épate encore à 40 ans. Son incroyable longévité étonne. Elle s’explique par un équilibre parfait, tant sur le terrain, qu’en dehors.

Nivet, "une énigme" physique 

“Sincèrement, sur le plan athlétique et physiologique, c’est une énigme.” Jean-Marc Furlan a beau connaître le phénomène, il reste circonspect devant les exploits de celui qui fut son joueur à Troyes et qui, après son but décisif à l'aller (2-1), va chercher à retrouver la Ligue 1 à 40 ans ce dimanche (21h) en barrage retour à Lorient. Les deux hommes entretiennent une relation particulière, très forte, et ce depuis de nombreuses années. L’entraîneur de Brest connaît bien l’entourage de Benjamin Nivet, la clé de sa longévité. “C’est un garçon qui a une famille très équilibrée. La famille et son épouse sont très centrées sur la performance du papa, du mari. Pour pouvoir arriver à ce niveau-là, il faut aussi qu’il y ait une participation de toute la famille. De ce point de vue là, ils sont fabuleux, parce qu’ils font tout pour que le papa soit dans de bonnes conditions.”

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Un cadre de vie stable propice à la performance

“Je connais d’autres joueurs qui ont une meilleure hygiène de vie que moi. Ce qui est très important, c’est de se sentir bien dans la tête pour être le plus performant sur le terrain et ne pas gaspiller trop d’énergie pour des petits tracas. J’ai aussi cette chance d’avoir une vie stable”, abonde le principal intéressé, Benjamin Nivet. Imaginait-il pour autant, au début de sa carrière, durer aussi longtemps ? Non, évidemment. “Je ne pensais pas durer aussi longtemps. Je m’imaginais arrêter vers 36 ans, parce que j’ai un jeu qui me permet ça. J’ai fait très attention à la récupération et à mon hygiène de vie durant toute ma carrière, mais je ne me suis jamais imaginé pouvoir jouer jusqu’à 40 ans, c’est certain.”

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Seule une blessure pourrait l'arrêter

Et Benjamin ne s'imagine pas davantage mettre un terme à sa carrière à l'issue de cette saison, quel que soit le résultat du barrage retour, dimanche. "En Ligue 1, ou en Ligue 2, je me sens encore de continuer, assure le milieu de terrain troyen. Depuis deux, trois ans, je ne me fixe pas de limites par rapport à mon âge, je me fie plus à mes sensations." "C’est quelqu’un qui pense football et vit football, complète Jean-Marc Furlan. D’ailleurs, à mon sens, c’est quelqu’un qui ne saura pas s’arrêter. Seule la blessure pourrait l’arrêter." Tant que la flamme sera entretenue, il semblerait en effet qu'il soit difficile de l'arrêter. Benjamin Nivet est un footballeur insatiable, assurément. 

QM