"Certaines personnes ont essayé de démolir le système", la nouvelle pique d’Al-Khelaïfi sur l'échec de Super League

L’Europe du foot est toujours scindée en deux. D’un côté les infaillibles défenseurs d’une Super League (FC Barcelone, Real Madrid, Juventus Turin), de l’autre ses fervents détracteurs, qui se dressent contre un projet qu’ils accusent de vouloir tuer le football populaire. Tuée dans l’œuf la saison dernière, la Super League est loin d’être morte, a réaffirmé le président barcelonais Joan Laporta samedi.
Une prise de position du dirigeant qui en a amené une autre, lundi. L’Association européenne des clubs (ECA) organise en effet une assemblée générale à Vienne cet après-midi. Parmi les thèmes abordés par Nasser Al-Khelaïfi lors de son discours, l’échec du très controversé projet européen.
Patron de l’instance, celui qui occupe également le poste de président du Paris Saint-Germain a mis en avant l’appel d’offres ouvert avec l’UEFA et l’ECA afin de gérer le processus de vente des compétitions européennes masculines.
Des perspectives économiques encourageantes pour la valeur commerciale des compétitions masculines
Une manœuvre qui a abouti à la nomination de "TEAM Marketing" et de "Relevent Sports Group" en tant que partenaires marketing et commerciaux. Selon Al-Khelaïfi, ce processus "marque un nouveau modèle de gouvernance progressiste pour le football européen, les clubs déterminant leur destin" en partenariat avec l'UEFA. L'ECA a en effet constaté une augmentation de 39% de la valeur commerciale prévue des compétitions masculines pour le cycle post-2024.
Le président de l’instance européenne a conclu son allocution en indiquant que cet accord "prouve que les sceptiques du modèle du football européen avaient tort. Plus d’influence et plus de richesse pour les clubs, une gouvernance plus progressiste et plus d’unité européenne. Certaines personnes ont essayé de démolir le système pour une fraction de ces choses l’année dernière", a-t-il achevé dans un tacle non-dissimulé aux soutiens de la Super League.