"Cet arbitre nous a fait mal", Igor Tudor s’en prend à François Letexier après le nul de la Juventus contre Dortmund

Igor Tudor, entraîneur de la Juventus Turin, s’est agacé des décisions de l’arbitre français François Letexier lors du match nul contre le Borussia Dortmund (4-4), mardi en Ligue des champions. Le coach croate déplore un penalty non sifflé en faveur de son équipe et un autre, sévère, sifflé contre la Vieille Dame.

Les histoires de mains ont rythmé la première soirée de la saison 2025-2026 de Ligue des champions, mardi. Hormis celle très décriée de Facundo Medina lors de la défaite de l’OM dans l'antre du Real Madrid, la Juventus déplore deux erreurs du même type en sa défaveur après son match nul complètement fou contre le Borussia Dortmund (4-4). Igor Tudor, entraîneur turinois, a dénoncé les erreurs d’interprétation du Français François Letexier et de son équipe sur deux situations litigieuses.

"Le score aurait pu se terminer à 4-2"

Selon lui, son équipe aurait dû bénéficier d’un penalty en première période pour une main de Waldemar Anton à la réception d’un corner. Il déplore encore plus celui accordé aux Allemands en toute fin de match pour une frappe de Serhou Guirassy, détournée par les mains de Lloyd Kelly après un tacle pour la contrer. La situation est un peu semblable à celle contestée par les Marseillais et elle a coûté cher à la Juventus, assure Tudor. En transformant la sentence (après une dispute avec Guirassy), Ramy Bensebaini avait permis aux Allemands de prendre un avantage de deux buts à quelques minutes de la fin du match (2-4, 86e). La folle remontée des Turinois dans les arrêts de jeu (buts de Dusan Vlahovic à la 94e et de Lloyd Kelly à la 96e) n’a pas totalement atténué l’amertume de Tudor.

"Cet arbitre nous a fait mal", a-t-il déploré en conférence de presse. "Il y avait un penalty pour nous. Il faut le dire, car avec un penalty pour nous et sans penalty pour eux, le score aurait pu se terminer à 4-2. Il (l’arbitre) n'était pas dans un bon match."

L’ancien entraîneur de Marseille (2022-2023) s’est tout de même satisfait du point miraculeux arraché par ses joueurs, tout en pointant du doigt la grande fébrilité défensive de son équipe, quelques jours après le match renversant contre l’Inter (victoire 4-3).

"Si on continue comme ça, on n'arrivera jamais à la victoire", a-t-il ajouté. "C'était difficile de jouer après trois jours face à une équipe très forte. Mais nous avons eu un grand cœur et un excellent banc, c'est bon signe. Je tiens à féliciter l'équipe car elle possède des qualités importantes. On a eu quelques petits soucis, mais en attaque, on est dangereux. On a encaissé des buts contre une défense compacte qui auraient pu être évités. Je suis content, car vu les circonstances, on n'aurait pas pu faire mieux."

Tudor a insisté sur l’entrée payante de ses remplaçants. "J’ai toujours dit qu’il n’y avait pas de titulaires, car c’est vraiment comme ça. Les matchs se décident toujours dans les vingt dernières minutes, et avec cinq remplacements, le football a changé. Le problème, c’est de jouer seulement trois jours après un autre match: Kenan Yildiz était blanc de fatigue à la fin, mais on accepte ce beau point. C’est bien, sur le moment, c’était le mieux qu’on pouvait faire. Quand on est mené et qu’il faut attaquer, tout devient plus facile. Parfois, on y arrive, parfois non, avec les remplacements, mais chacun doit se sentir important, c’est la preuve qu’au final, chacun fait la différence."

NC