"Cet état d’esprit-là, on l’attendait depuis trop longtemps", Daniel Riolo savoure le nouveau visage du PSG

Le PSG arrive lancé sur une dynamique très vertueuse pour son barrage aller de la Ligue des champions contre Brest, ce mardi (18h45) à Guingamp. Au pied du mur dans la compétition il y a encore quelques semaines, les Parisiens ont fini en trombe avec deux succès éclatants contre Manchester City (4-2) et à Stuttgart (2-5) qui leur ont ouvert les portes du tour suivant. Et Daniel Riolo se réjouit de ce nouveau visage dans le jeu, mais aussi auprès des supporters avec une vraie communion qui se tisse.
"Neymar et Messi et faisaient exprès de ne pas saluer le public"
"On a morflé pendant des années avec des joueurs qu’il fallait limite payer pour aller saluer le public", lance-t-il. "Moi, je m’énervais contre les supporters qui adulaient Neymar. Au-delà de ses qualités sur le terrain, qu’on ne voit pas que lui et Messi et faisaient exprès de ne pas saluer le public, qu’il fallait les forcer… D’un coup, on a vu des mecs prendre les mégaphones comme Zaïre-Emery. Cet état d’esprit-là, on l’attendait depuis trop longtemps au PSG pour ne pas être content de le voir aujourd’hui. Quand c’est associé à ce qu’on voit dans l’effort collectif – que je n’ai pas vu la saison dernière, ni en première partie de saison - je suis content."
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Ces aspects ne suffisent pas à faire évoluer la pensée de Daniel Riolo sur d’autres points qui l’irritent au club: la personnalité de Luis Enrique mais aussi la gouvernance à la tête du club par son président Nasser Al-Khelaïfi.
"Je peux être très content du jeu, de l’état d’esprit de l’équipe, ça ne me fera pas changer d’avis ni sur la présidence de ce club et le mal que ça fait à la Ligue 1, ni sur la personnalité du coach mais c’est accessoire", explique-t-il. "Si l’équipe de France gagne la Coupe du monde avec Deschamps, je suis content même si je n’aime pas le personnage, ni le jeu de l’équipe. Là, il y a déjà un élément de plus, j’aime bien le jeu de l’équipe. Depuis le 22 janvier, le match contre City et ce déclic après le 2-0, j’ai vu une équipe que je n’avais pas vu depuis des années et qu’on attendait, des mecs tous ensemble. Le côté mytho est de dire: ‘le génie’ (Luis Enrique). Non. Il a compris que c’est bien d’avoir un 9 qui t’enfile 20 ou 30 buts dans une saison. C’est bien d’avoir mis Dembélé, il a fallu du temps pour le trouver mais c’est très bien."