
Chelsea-PSG : les clés pour créer l’exploit

Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic - AFP
Zlatan et l’attaque au cœur de toutes les attentes
Il traine comme un boulet son inefficacité lors des matches à élimination couperet en Ligue des champions. Et les stats ne jouent pas en sa faveur : Zlatan Ibrahimovic n’a marqué qu’à sept reprises lors des 34 matches couperets qu’il a disputés en C1. Ce mercredi encore, il sera l’atout n°1 d’un PSG qui peine cette saison à concrétiser ses nombreuses occasions. Son absence pour le match retour la saison passée avait pesé dans le résultat final et centré les crispations autour d’Edinson Cavani, titularisé à sa place en pointe et auteur d’une grande maladresse qui avait coûté cher dans le résultat final. Auteur de l’égalisation il y a trois semaines, l’Uruguayen devra surfer sur ses bonnes performances en Ligue des champions (6 buts, sa meilleure saison en C1). Car Paris devra marquer au moins une fois pour s’imposer ou espérer une prolongation. Chose que le club de la capitale n’a jamais réussi à faire sur un terrain anglais en Coupes d’Europe (5 matches)...
La revanche de la saison passée
Près d’un an après, le PSG se rend de nouveau à Stamford Bridge en phase finale de Ligue des champions. Mais cette fois, l’opposition a lieu un tour plus tôt (8e contre quart la saison passée) et le score n’est pas le même. Vainqueurs 3-1 au Parc la saison passée, les Parisiens étaient arrivés à Londres en ballotage favorable avant de se faire éliminer (2-0) au bénéfice du but inscrit à l’extérieur par les Blues. Le scénario est plus délicat cette fois puisque les hommes de Laurent Blanc ont concédé un but et le nul (1-1) il y a trois semaines à Paris. Pour certains, l’obligation d’attaquer et de ne pas gérer un résultat est une aubaine. Statistiquement pourtant, Paris n’a que 25,4% de chances de se qualifier après un tel résultat au match aller.
Avantage Chelsea pour la fraicheur ?
Depuis le match aller, Chelsea a disputé trois matches en trois semaines. Surtout, les Londoniens n’ont plus joué depuis mercredi dernier et leur victoire à West Ham (0-1) qui leur a permis de reprendre cinq points d’avance sur Manchester City. Les hommes de José Mourinho sont donc reposés physiquement et dans les têtes. Pendant ce laps de temps, les Parisiens ont joué une rencontre de plus, dont la dernière remonte à samedi (victoire 4-1 face à Lens). Les hommes de Laurent Blanc ont bénéficié de trois jours de repos en moins. Un élément qui compte même si les Parisiens peuvent aussi compter sur la spirale positive de leur large succès face aux Nordistes.
Les stats pour Chelsea… mais Paris les a déjà fait mentir
Au regard des statistiques, la qualification du PSG pour les quarts de finale relèverait de l’exploit. Car Chelsea ne s’est jamais incliné à domicile face à un club français (4 victoires, 2 nuls) et n’a concédé qu’un but lors de ces rencontres. Les Blues sont (avec le Real Madrid et Porto) encore invaincus cette saison en Ligue des champions. Mais Paris a prouvé la saison passée qu’il pouvait faire fi des chiffres en signant la première victoire d’un club français face à une équipe entrainée par José Mourinho (victoire 3-1 au quart aller). Le bilan reste tout de même largement positif pour le Portugais contre le formations françaises en Europe (11 victoires, 4 nuls, 1 défaite).