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Evra : « En France, on aime bien être le pays du deuxième »

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Grâce à un match nul arraché sur le terrain de Monaco (0-0), la Juventus Turin s’est qualifiée pour les demi-finales de la Ligue des champions. Tout sauf une surprise pour Patrice Evra, le défenseur de l’équipe italienne, qui n’a jamais vraiment douté de l’issue de cette rencontre.

Patrice, quelle est votre sentiment après cette qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions ?

Le boulot est fait, avec de l’efficacité. On n’a pas été très beaux. Je pense que l’ASM mérite mieux donc félicitations à tous les joueurs de Monaco parce qu’ils ont un bel avenir. Il faut saluer ce que le coach Jardim est en train de faire parce qu’après les départs de Falcao et de James Rodriguez, tout le monde disait que Monaco allait sombrer et à l’arrivée ils ont joué un quart de finale contre la Juve et sur les deux matchs je leur tire mon chapeau.

Avez-vous douté ?

Non, car la Juve ne doute pas. On n’a pas été beaux à voir jouer, que ce soit au match aller ou au retour, mais à l’arrivée il y avait cette efficacité. J’ai aussi parlé avec des joueurs de Monaco et ils disaient qu’ils avaient des demi-occasions, mais jamais l’impression qu’ils allaient pouvoir mettre ce but. Donc on a fait le boulot, à l’italienne on va dire. Il y a beaucoup d’expérience dans l’équipe de la Juve, beaucoup de joueurs qui ont déjà gagné cette compétition donc je pense que c’est pour ça que les joueurs de Monaco n’ont pas à être déçus. Je pense que pour l’avenir ça va être bon.

Le PSG et Monaco ont échoué en quarts de finale. Comment l’expliquez-vous ?

Vous savez, je ne suis pas savant mais Paris est tombé sur un gros morceau et Monaco sur une équipe expérimentée de la Juve. Mais je pense qu’en France, on aime bien être le pays du deuxième. Il va falloir franchir un palier, c’est-à-dire qu’il y a une autre mentalité à avoir. Il faut respecter l’adversaire mais sur le terrain mettre plus de folie et être conscient de ses forces. Je pense que les équipes françaises parfois doutent un peu. Elles font des beaux matchs mais à l’arrivée elles ne passent pas.