Ligue des champions : Tolisso en grande forme, le coup de Genesio... la victoire de Lyon sur Zagreb en questions

Jordan Ferri et Corentin Tolisso - AFP
Contrat plus que rempli pour l’Olympique lyonnais. Jean-Michel Aulas avait annoncé que la victoire était indispensable ce mercredi au Parc OL face au Dinamo Zagreb pour croire aux huitièmes de finales en février et mars prochains. Les joueurs du président lyonnais n’ont pas failli dans leur antre (3-0). Et la prestation livrée a de quoi satisfaire les supporters rhodaniens.
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Les absences ont-elles porté préjudice ?
NON. Alexandre Lacazette, Nabil Fekir, Clément Grenier, Mathieu Valbuena, Christophe Jallet… La liste des blessés avant le coup d’envoi de la rencontre avait de quoi susciter des craintes côté lyonnais. Les absences de Lacazette et Fekir surtout dépeuplaient l’attaque et obligeaient à bricoler un peu. Mais le parfum de l’Europe a visiblement inspiré les hommes de Bruno Genesio. Organisés en 3-5-1-1 avec Rafael et Maciej Rybus sur les ailes et Corentin Tolisso derrière Maxwell Cornet aux avant-postes, ils ont confisqué le cuir et pratiqué un football offensif. Zagreb n’était peut-être pas l’équipe la plus compliquée à jouer, mais l’aisance des Lyonnais en attaque a levé certains doutes.
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Le coup de Genesio a-t-il été réussi ?
OUI. Les spectateurs du Parc OL n’ont vu qu’un seule équipe sur le terrain. Chez eux, les Lyonnais n’ont laissé que des miettes à leurs adversaires. La possession a été rhodanienne, et à force de multiplier les passes et les appels en profondeur, l’OL a fatigué le onze croate. Le premier but est venu d’un centre bien travaillé de Rafael pour Tolisso, tandis que les deux suivants sont les fruits de petites passes dans les intervalles et d’appels bien sentis. Le trio Ferri-Tolisso-Cornetl s’est trouvé et les montées en première période des ailiers Rafael et Maciej Rybus ont fait mal au Dinamo. Critiqué ces dernières semaines, Bruno Genesio a signé, avec un effectif amoindri et un nouveau schéma, un joli coup tactique.
Tolisso-Ferri, un duo d'avenir ?
OUI. Auteur d’un très bon début de saison sous les couleurs lyonnaises mais aussi avec les Espoirs, Corentin Tolisso a pris encore plus d’importance dans le système de Bruno Genesio. L’entraîneur a placé son milieu de terrain polyvalent très haut sur le terrain pour un résultat très probant : un but et une passe décisive. Jordan Ferri, lui, est devenu le patron de l’entrejeu après la sortie sur blessure du capitaine Maxime Gonalons (32e). De quoi satisfaire Jean-Michel Aulas et l’ensemble des personnes oeuvrant au sein du réputé centre de formation lyonnais.
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Le Parc OL a-t-il répondu présent ?
OUI. Les fans lyonnais voulaient du beau spectacle pour la première de l’Olympique lyonnais dans son Parc OL. Ils n’ont pas été déçus. Il semble loin ce triste samedi après-midi où Bordeaux est venu infliger à Lyon sa première défaite à domicile devant un public clairsemé et groggy. Ce mercredi soir, l’ambiance dans les tribunes était à l’image des envolées de Tolisso et consorts sur le terrain. Chauffés à blanc par des buts inscrits tôt en première et en seconde période, les spectateurs se sont notamment illustrés en entonnant une « Marseillaise » en fin de match et en reprenant leur célèbre « clapping ».