Liverpool: "Perdre le rythme ? Quel rythme ?", Klopp manie l'autodérision

La thérapie par le rire. A la tête d’une équipe de Liverpool qui balbutie son football dans un début de saison poussif, Jürgen Klopp a semblé très détendu en conférence de presse, à la veille du prochain match de C1 contre l’Ajax. A une question sur le rythme dont son équipe allait peut-être manquer ce mardi en Ligue des champions, après le report de son dernier match en Angleterre, suite au décès de la reine Elizabeth II, le coach allemand a répondu en maniant l’autodérision. "Quel rythme ? Nous n'avions pas de rythme ? Vous avez regardé notre match (contre Naples) ? Perdre ce rythme serait vraiment cool", a-t-il souri.
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Klopp: "Je sais comment fonctionne ce business"
Dépité après la déroute de son équipe à Naples (4-1), Jürgen Klopp a eu plus de temps que prévu initialement pour resserrer les rangs et s’adresser à ses joueurs, alors que de lourdes critiques s’abattent à la fois sur les joueurs et l’entraîneur en place. "Est-ce une situation que je voulais ? Non, a-t-il déclaré. Mais maintenant nous y sommes. Et nous la trouvons tous intéressante et stimulante. Beaucoup de bonnes choses se sont produites dans le passé et cette équipe a montré une incroyable constance sur une longue période et je sais comment fonctionne ce business. Nous devons répondre, nous devons parler, nous devons montrer et nous devons nous entraîner."
Jürgen Klopp a eu le temps de réfléchir à cette entrée en matière catastrophique en Ligue des champions. "Nous aurions pu encaisser encore plus de buts, c’est dingue ! Nous nous sommes mis dans cette situation où plus personne ne pouvait réagir de façon appropriée dans ce match. Lorsque James Milner arrive trop tard dans les duels et perd ces duels qu'il aurait normalement gagnés, quelque chose ne va pas. Nous avions des problèmes évidents liés au football à proprement parler, en défense et en attaque. Ce qui nous a conduit à rencontrer ces problèmes, c'est probablement une mauvaise appréciation de la situation. On avait l'impression que tout le monde voulait résoudre le problème mais chacun de son côté, et cela ne nous a jamais donné la structure nécessaire pour travailler ensemble."