"Personne n’aura de privilège" le cofondateur de la société à l’origine du projet de Super League défend le nouvelle version

On en sait plus sur la deuxième version du projet de Super League. Si la première mouture, un ligue quasi-fermée portée par les clubs européens les plus riches, avait été rejetée en bloc il y a deux ans, la "V2" présentée ce jeudi se veut plus ouverte et élargie à davantage d’équipes (entre 60 à 80). Reste la question de la méritocratie. Quid des passes droits réservés aux géants tels quel le Real Madrid, le Barça ou la Juve, pour ne citer que ceux qui sont encore officiellement dans le projet ?
"Personne n’aura de privilège ni de traitement de faveur"
"Après avoir parlé à plusieurs clubs, le constat est clair, tout le monde veut être traité de la même manière, a répondu Anas Laghrari, cofondateur de la société A22 à l’origine du projet de Super League, invité exceptionnel de l'After, jeudi sur RMC. Tout le monde sera traité de la manière. Personne n’aura de privilège. Ce sera une compétition complètement ouverte. Les critères de qualification sur la base du mérite sportif doivent être définis. Personne n’aura de privilège ni de traitement de faveur."
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Anas Laghrari a confirmé qu’il attend d’abord la décision de la cour européenne de justice qui doit statuer au mois de mars sur le monopole de l’UEFA. "Une fois qu’on aura cette résolution, l’UEFA aura du souci à se faire", prévient Anas Laghrari qui dit discuter actuellement avec 50 clubs.