PSG-Aston Villa: pourquoi Riolo voit Paris "rangé définitivement" parmi les favoris pour le titre

La donne aurait probablement été bien différente si le score n'avait plus évolué après le contre des Villans et le but de Morgan Rogers. Mais Daniel Riolo a salué la victoire renversante du PSG contre Aston Villa (3-1) ce mercredi en quart de finale aller de Ligue des champions. Au point de faire de l'équipe dirigée par Luis Enrique un de ses trois principaux favoris pour soulever le trophée, le 31 mai à Munich.
"On est maintenant en avril et clairement, de ce qu’on voit du plateau et des équipes qui restent, le Barça est très impressionnant. Vraiment! Le PSG, maintenant, peut être rangé définitivement dans les équipes qui peuvent aller au bout", a assuré l'éditorialiste de RMC Sport dans l'émission l'After Foot après la rencontre au Parc des Princes. "Dans un style différent l’Inter, est à mon sens un sacré client. Et je n’en vois pas réellement d’autre."
>> Revivez la belle victoire du PSG contre Aston Villa (3-1)
Arsenal est "un chouïa en dessous"
Avec le club blaugrana et les Lombards, le PSG prendrait donc place dans un sacré trio pour aller chercher le titre. Malgré un carton face au Real (3-0) à l'Emirates Stadium et deux buts superbes de Declan Rice, Arsenal n'a pas encore les faveurs du membre de l'After Foot.
"Arsenal me semble un chouïa en dessous de ces trois équipes-là (vus leurs absents), parce qu’on peut considérer qu’Arsenal va se qualifier. Et si jamais le Real devait une fois de plus faire un exploit, on aurait un plateau de demi-finalistes où, pour le coup, ce serait tout le monde à égalité, a encore expliqué Daniel Riolo à l'antenne de RMC. "Parce qu’un Real qui se sortirait de cette situation, même face à ce PSG, tout serait vraiment possible compte-tenu de leur expérience et de leur façon de jouer."
"A 2-1 j’aurais continué à dire que le PSG était favori pour le retour"
Au-delà de la victoire par deux buts d'écart, le pion de Nuno Mendes dans le final facilite un peu le travail en vue du quart retour mardi prochain, Daniel Riolo a validé la force collective qui se dégage de cette équipe parisienne. Non sans oublier de noter quelques éclairs de génie de ses individualités.
"Ça n’a pas toujours été le cas et c’est peut-être un gros changement dans le foot. Mais il ne faut pas faire de généralités en disant qu’il n’y a plus d’individualités. Lamine Yamal c’est une vraie individualité, Ousmane Dembélé aussi", a continué le journaliste RMC Sport. "Ce mercredi, à 2-1 j’aurais continué à dire que le PSG était favori pour le retour."
"Mais comme, sur de petites séquences, j’ai quand même vu Aston Villa capable de…et je ne sais pas pourquoi dans un match dominé à 90% on cherche quand même la petite bête et voir où Aston Villa aurait pu les emmerder."
Et Daniel Riolo de préciser encore: "Mais bon, je pense qu’à 2-1 on n’aurait pas fanfaronné. A 3-1, la sécurité que ça donne et la sécurité elle donne beaucoup de confort avant ce match retour. Et quand on parle des individualités, quand tu vois ce que fait Doué ce ne sont pas des gestes viennent au bout d’un magnifique jeu collectif. Bien sûr (qu’il y a une maîtrise collective sur l’ensemble du match) mais tu auras toujours besoin que ce soit sublimé par les individualités."
Riolo emballé par le progrès du PSG au niveau mental
Mais surtout, et c'est là que le PSG a véritablement franchi un cap cette saison par rapport à ses traumatismes passés: mentalement ce groupe semble plus fort. Autant en 2014, la victoire contre Chelsea (3-1) en quart de finale aller avec le but du break de Javier Pastore dans le temps additionnel n'avait pas suffi. Autant, cette fois, face aux Villans d'Unai Emery, Paris parait prêt.
"Le but qu’ils prennent à la fin contre Demba Ba, ce n’est pas un but normal. C’est un but de je flippe, je recule et je ne maîtrise rien. C’est mentalement que se fait la différence au très haut niveau", a finalement jugé Daniel Riolo. "Le progrès du PSG, c’est surtout sur cet aspect-là… là où ils ont toujours failli en Ligue des champions. Luis Enrique a compris qu’il fallait travailler avec un préparateur mental, ce que les autres coachs du PSG n’ont pas voulu faire."