PSG-Barça: le coup de maître d’Unai Emery

Attendu en Ligue des champions pour faire franchir un palier au PSG, Unai Emery a livré une première réponse très convaincante ce mardi, avec une leçon infligée au Barça de Luis Enrique (4-0), lors du huitième de finale aller.

Depuis le début de saison, Unai Emery n’avait pas réussi à faire complètement lever les doutes le concernant, quant à sa capacité à mener le PSG vers son grand objectif : remporter la Ligue des champions. Intronisé sur le banc du quadruple champion de France en titre l'été dernier en remplacement de Laurent Blanc pour remplir cette mission, le technicien basque a livré une première réponse encourageante en phase finale ce mardi, avec une démonstration infligée à Barcelone (4-0) lors du huitième aller. La Dream Team RMC Sport se montre dithyrambique sur la gestion de ce rendez-vous par le coach parisien.

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« Je vais reprendre une phrase d’Emery : il était critiqué car il était critiquable. Il n’a pas fait que des bonnes choses car le PSG n’est pas leader de L1. Il n’a pas fini leader de sa poule en C1 non plus. Mais ce soir, il a effectué des choix payants. On n’attendait pas Kurzawa sur le côté gauche par exemple », analyse Jean-Michel Larqué, rejoint par Rolland Courbis. « Il faut le féliciter, lui et son staff, d’avoir fait un énorme exploit de A à Z, et l’applaudir d’avoir fait déjouer le Barça. »

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Rothen : « Il a été fort pour transcender les joueurs »

Mieux, le PSG a même bien souvent imposé son rythme au champion d’Espagne en titre, donné favori de cette rencontre avant le coup d’envoi. Pour Jérôme Rothen, tout cela résulte en grande partie du caractère d’Unai Emery, qui a déteint sur son effectif. « Il a été fort pour trouver le discours qu’il fallait dans la causerie d’avant-match pour transcender les joueurs. C’est ce que je reprochais à Laurent Blanc. Il n’y avait pas cette folie nécessaire pour gagner la Ligue des champions à son époque. »

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Emmanuel Petit évoque pour sa part la prise de risques payante de l’entraîneur espangnol, et notamment dans le secteur défensif plutôt inexpérimenté autour d’un Presnel Kimpembe (21 ans) impérial face au trio Messi-Suarez-Neymar. « Une défense aussi jeune face à la MSN, ça a été un pari osé. Il l’a tenté et il l’a gagné. Il a aussi gagné dans l’idée de jeu imposée aux joueurs, avec ce pressing très haut. Il a réussi cela sur 90 minutes et j’attends avec impatience le match retour ».

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Emery : « On va souffrir là-bas »

A l’issue de la rencontre, Unai Emery n’a pas souhaité tirer la couverture vers lui en conférence de presse. Et veut surtout éviter aux siens de s’enflammer à mi-chemin, alors qu’il a remporté sa première manche face à son homologue Luis Enrique. « La seule impression que j'ai, c'est que l'équipe a produit un grand effort devant une grande équipe du Barça. Je respecte le Barça, et le message était clair dans le vestiaire : il reste 90 minutes, on va souffrir là-bas, à Barcelone. Prudence, satisfaction, concentration sur le deuxième match et respect envers la grande équipe et les grands joueurs adverses ». 

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D.W