"Aucun président n'a fait pire que lui au Nîmes Olympique, Benezet détruit Rani Assaf

La saison du Nîmes Olympique a été un long chemin de croix. 19es de Ligue 2 avec seulement dix victoires (pour six nuls et 22 défaites), les Crocos vont démarrer le prochain exercice 2023-2024 en National 1 pour la première fois depuis 2012. Au-delà du bilan sportif catastrophique, l'ambiance en coulisses est loin d'être au beau fixe. Pour Nicolas Benezet, les malheurs des Gardois portent un nom: celui de Rani Assaf. Président depuis 2016, celui qui est aussi l'actionnaire majoritaire du club se mure dans le silence depuis l'officialisation de la relégation de Nîmes et est en froid avec une grande majorité des supporters.
Pourtant, Benezet a tout fait pour crever l'abcès. "En tant que capitaine, je me devais de parler au président pour faire en sorte que cette mission impossible soit un peu plus possible. Malheureusement, à aucun moment je n’ai été entendu parce que le projet sportif est le dernier de ses soucis. Il n’avait que son projet immobilier en tête. Il ne pensait pas que c'était important ce que je devais lui dire", a-t-il confié au micro d'Objectif Gard.
"Le président a tout fait pour que le club coule"
Désormais libre après la fin de son contrat, Nicolas Benezet est très inquiet pour l'avenir de son club formateur, et n'hésite pas à sortir la sulfateuse pour s'en prendre à Rani Assaf. "Je ne peux que défendre les supporters parce que de A à Z, il a tout fait pour que le club coule, poursuit le joueur de 32 ans. Il ne pouvait pas mieux le faire. Il n'a aucun intérêt pour le sportif. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment un mec comme lui qui n’y comprend absolument rien au football soit président d’un club professionnel. Tant que Rani Assaf sera président, on va couler. Je pense qu’il a assez tué mon club, mais s’il continue, je pense que l’année prochaine, on sera en National 2."
Très critique envers le dirigeant, Nicolas Benezet garde toutefois en tête "le seul point positif" de l'ère Assaf: la construction du nouveau stade. "A part ça, il n'y a pas grand-chose à retenir. Aucun président n'a fait pire que lui au Nîmes Olympique."