Sochaux: Romain Peugeot, l'arrière-petit-fils du fondateur du club, à la recherche d'investisseurs

Romain Peugeot, l'arrière-petit-fils du fondateur du FC Sochaux, a annoncé dans les colonnes du journal L'Équipe qu'il était en quête d'investisseurs afin de sauver le club d'une disparition, déjà relégué en National par la DNCG.

Proche d'un dépôt de bilan après sa relégation administrative en National par la DNCG, le FC Sochaux peut compter sur le soutien de l'arrière-petit-fils du fondateur du club, Romain Peugeot. Le financier de 33 ans a confié dans le journal L'Equipe qu'il cherchait des associés prêts à investir les 12 millions d'euros nécessaires au rachat du club.

"Chaque heure compte"

"En tant qu'amoureux du club, je fais tout, depuis quelques jours, pour essayer de trouver des solutions afin que celui-ci survive, assure-t-il. Je ne pourrai pas y arriver tout seul, je cherche donc des investisseurs, français ou étrangers, qui seraient susceptibles de m'accompagner dans un projet de reprise."

"Si j'avais eu deux mois devant moi, j'aurais été plus confiant mais là, le délai est vraiment serré. Ce n'est pas en cinq jours qu'on monte généralement un tel projet de financement... Chaque heure compte." En effet Nenking, le groupe chinois qui possède le club franc-comtois, a annoncé ce lundi se laisser 48 heures afin de trouver un repreneur potentiel.

Deux autres repreneurs

Celui-ci devra être prêt à mettre rapidement 12 millions d'euros sur la table, soit l'équivalent de la somme demandée par la DNCG pour assurer le maintien du FC Sochaux en Ligue 2. Le président de Sochaux, Frankie Yau, a annoncé qu'il était en discussions avec "plusieurs nouveaux investisseurs". Selon nos informations, un de ces acquéreurs potentiels est Français, mais il ne s'agit pas de Romain Peugeot, qui s'est greffé au projet après avoir été prévenu samedi dernier que le club était en vente.

Le membre de la famille Peugeot avait déjà tenté de racheter le club en 2015, sans y parvenir. Le club avait finalement été vendu cinq ans plus tard au groupe chinois Nenking en 2020, qui a refusé d'injecter le capital nécessaire pour maintenir Sochaux en Ligue 2.

AC