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On a trouvé quatre ultimes défis à la mesure de Zlatan Ibrahimovic

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Le contrat de Zlatan Ibrahimovic arrive à son terme en fin d’année. Le Suédois de 38 ans pourrait vaquer à d’autres occupations en 2020 ou se relancer ailleurs, histoire de relever un ultime défi et de nourrir sa légende.

Zlatan Ibrahimovic a soigné sa sortie. L’attaquant suédois, dont l’équipe vient d’être éliminée en demi-finales de la Conférence Ouest, a répondu à une réaction un peu trop véhémente d’un supporter par un geste obscène. Peut-être la dernière action de sa carrière en MLS. "Pour l'année prochaine, je ne sais pas encore", a-t-il déclaré au sujet de son avenir, alors qu’il lui reste encore deux mois de contrat.

"Si je reste, la MLS se portera bien parce que tout le monde s'y intéressera, a-t-il repris avec son assurance habituelle. Si je pars, personne ne se souviendra que la MLS existe." La punchline savoureuse dont il a le secret masque la déception. Mais l’attaquant international suédois s’était préparé à l’éventualité d’un nouvel échec. Il a donc ces derniers mois semé des pistes.

Emmener Naples au titre

Deux saisons à la Juve, trois à l’Inter, deux à l'AC Milan, le mercenaire Ibrahimovic a "zlatané" l’Italie. Son rendement a évolué crescendo pour atteindre des sommets avec les Rossoneri (0.66 but par match avec le Milan). Zlatan Ibrahimovic a remporté deux championnats d’Italie, Naples attend le sien depuis 29 ans. Un défi à la mesure du grand Zlatan. Il y pense.

"Après avoir visionné le dernier documentaire sur Maradona, je voudrais presque tenter une expérience à Naples, pour y réaliser ce que Diego a fait, a-t-il récemment déclaré dans une interview à la Gazzetta dello Sport. Avec moi, San Paolo serait toujours plein et Ancelotti est un grand coach. Mais la décision finale dépendra de divers aspects."

Faire tomber River Plate

La fièvre de la Bombonera fait monter le lion en température. Zlatan Ibrahimovic serait, à en croire un dirigeant de Boca Juniors, séduit par l’idée de rejoindre l’Argentine. "Il est vrai qu'Ibrahimovic veut jouer pour Boca et il est vrai que nous pouvons le faire venir ici, avait annoncé Jorge Anro à Mundo Boca Radio le mois dernier.

"Le club est dans un excellent moment. Il est si bon que d'un point de vue financier, il peut se permettre certains luxes. Nous pourrions payer le contrat de Zlatan." " Je n’ai jamais proposé Ibrahimovic à Boca Juniors ou à qui que ce soit d’autre. Total fakenews", déclarait Mino Raiola, l’agent du Suédois, quelques jours avant que le flirt se confirme. Avec Zlatan, Boca arriverait peut-être à prendre le dessus sur River Plate, son grand rival, qui l'a encore battu en Copa Libertadores cette semaine.

Devenir l’empereur de Chine

Zlatan Ibrahimovic n’en fait pas qu’une affaire d’argent. La Chine avait dressé un pont d’or pour attirer l’attaquant suédois avant que celui-ci ne décide finalement d’honorer sa promesse et de rejoindre la MLS. L’ancien attaquant du PSG se serait à cette occasion assis sur un sacré pactole: 97 millions de dollars, soit 79 millions d’euros à l’époque, selon Sports Illustrated.

La Chine continue d’attirer des stars même si les clubs sont désormais contraints à une restriction du nombre de joueur étrangers sur la pelouse. Cette nouvelle donne correspond à l’infléchissement d’une politique hyper agressive en matière de transferts. La Chine investit désormais davantage sur son propre réservoir de joueurs pour le faire progresser et développer l’essor de son football. L’idée étant d’entourer les joueurs chinois de stars aguerries. Le recrutement de Zlatan pourrait s’inscrire dans cette stratégie.

Finir au pays comme un roi

Zlatan Ibrahimovic a marqué l’histoire du football suédois, à tel point qu’il a depuis peu sa propre statue, érigée à son effigie dans sa ville natale de Malmö. Une statue en bronze de 2.7 mètres de haut pesant pas moins de 500 kilos. "Le plus grand footballeur suédois", selon le secrétaire général de la Fédération, Håkan Sjöstrand, un ami proche de Zlatan Ibrahimovic, aurait tout à gagner à revenir dans son pays.

Même s’il s’est aliéné une partie de l'opinion et de la sélection en s’en prenant vertement au sélectionneur récemment. Il n’en reste pas moins vrai qu’il a rendu de fiers services au football de son pays. Et qu’il conserve une cote de popularité immense chez lui, là où il a forgé son talent et sa personnalité. La boucle serait bouclée. 

QM