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Platini reste contre la vidéo et pour le carton blanc

Platini reste contre la vidéo et pour le carton blanc

Platini reste contre la vidéo et pour le carton blanc - AFP

Michel Platini reste farouchement opposé à la vidéo dans le foot. Mais le président de l’UEFA, qui était l’invité de Luis Attaque ce jeudi sur RMC, est un peu plus ouvert à propos de la technologie sur la ligne de but. Et pousse pour l’introduction d’un carton blanc.

Michel Platini favorable à la vidéo ? C’était en 1990. Dans Luis Attaque ce jeudi sur RMC, le président de l’UEFA a réaffirmé sa farouche opposition à la vidéo. « C’était il y a 30 ans, a-t-il expliqué. Ça pourrait régler quelques problèmes mais ce ne serait pas bien pour le foot. Ça tuerait la fluidité de ce jeu. Ça dénaturerait le jeu. Les gens sont sûrs que ça réglerait les problèmes, mais après avoir bien étudié tout ça, je pense que ça tuerait ce jeu, qui est le plus beau du monde. Et ce n’est pas sûr que la vidéo règlerait les problèmes. Le rugby m’a convaincu que ce n’était pas très bon. En technologie, on peut trafiquer tout ce qu’on veut. »

Une position un peu moins ferme à propos de la technologie sur la ligne de but. « Au dernier match que j’ai vu, Saint-Etienne - PSG, ce n’est pas la goal line technology qui a décidé si le but était valable, a indiqué Michel Platini. C’est l’arbitre additionnel. Il aurait pu aussi savoir si un défenseur l’avait arrêté de la main. Il est là pour aider l’arbitre central à prendre les bonnes décisions. Je crois à l’aspect humain. C’est une question dont on va débattre. Je vais écouter ce que me dit Luigi Collina. Si on doit le mettre, on le mettra. Mais de toute façon, il y aura le 5e arbitre. Ce sont deux choses différentes. »

Quand Platini plaisante sur ses propositions à la FIFA

Michel Platini, par contre, reste un fervent artisan de l’arbitrage à cinq. « Je crois que c’est bien d’arbitrer à cinq, a confié le président de l’UEFA dans Luis Attaque sur RMC. On doit permettre aux arbitres de tout voir. Un arbitre sur le terrain, pendant 100 ans, ça a été un désastre. Maintenant, on en a cinq qui voient mieux les choses. Je ne veux pas rentrer dans le problème de l’interprétation. Je peux que les arbitres voient ce qu’il se passe. Et après, ils prennent leurs responsabilités. »

Le président de l’UEFA a une autre idée à faire accepter, le carton blanc. Mais avec ses relations avec Sepp Blatter, ce n’est pas gagné. « Ce que j’amène à la FIFA, en ce moment, ils ne m’écoutent pas en principe. (Rires) Le carton blanc, je pense que c’est une bonne chose, a expliqué Michel Platini. Quand vous discutez avec les gens, ils vous disent qu’ils aiment le jeu, que c’est un jeu merveilleux, mais qu’ils ne supportent pas le comportement des joueurs qui simulent, qui se jettent, qui râlent après l’arbitre… J’ai pensé à un carton blanc pour le comportement du football. Ça peut être trois, cinq, sept ou dix minutes dehors… Ce serait très bien. »