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Platini temporise pour son retour en tant que conseiller à la Fifpro

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Ancien président de l'UEFA entre 2007 et 2015, Michel Platini a été annoncé proche ces dernières semaines d'un retour officiel dans le monde du football, lui dont sa suspension a pris fin le 8 octobre dernier. Le Français a confirmé ce dimanche dans un entretien à Matin Dimanche qu'un poste de conseiller à la Fifpro, syndicat mondial des joueurs, lui a bien été proposé. Mais que "rien n'est fait" pour le moment.

Sans fonction dans le monde du football depuis sa suspension et sa mise à l'écart du poste de président de l'UEFA, Michel Platini a été annoncé proche de reprendre un rôle à la Fifpro ces derniers temps, le syndicat mondial des joueurs. L'ancien joueur de la Juventus peut briguer à nouveau un poste depuis le 8 octobre dernier et la fin de sa suspension. Dans un entretien au journal suisse le Matin Dimanche, le Français a confirmé que Philippe Piat, l'homme fort de la Fifpro, lui a bien proposé un poste de conseiller mais a assuré aussi que "rien n'est fait".

"Si je peux rendre service, je le ferai avec plaisir"

"Philippe Piat, le président de la Fifpro m'a proposé de devenir son conseiller personnel" a indiqué Platini ce dimanche, ajoutant qu'il a "toujours respecté et défendu les footballeurs", tout en considérant avoir par son "vécu" une "légitimité nécessaire".

"Alors si je peux rendre service aujourd'hui, je le ferai avec plaisir, sans aucune arrière-pensée politique", a-t-il poursuivi avant de rappeler qu'il ne s'était pas engagé pour l'heure. Fin janvier, la Fifpro s'était étonné de cette potentielle nomination, affirmant dans un communiqué "qu'aucun poste similaire n'a(vait) été évoqué, encore moins approuvé, par le comité de direction".

"La Coupe du monde au Qatar sera un moment unique"

Dans la longue interview qu'il a accordée au Matin Dimanche, Michel Platini revient également sur le déjeuner auquel il avait participé en novembre 2010 à l'Elysée avec le président Nicolas Sarkozy et l'émir du Qatar, quelques jours avant l'attribution du Mondial 2022 à ce pays.

Il assure qu'il ne savait "pas que les Qataris seraient présents" et qu'il avait pris avant sa décision concernant son vote pour l'attribution de la compétition. "Ma décision était arrêtée: ce serait le Qatar. C'est une décision que j'ai prise seul en mon âme et conscience, a affirmé l'ancien meneur des Bleus. Vous verrez, cette Coupe du monde du monde sera une expérience unique pour le fan. Avec des stades proches les uns des autres, il pourra envisager de suivre trois matches le même jour".

GL avec AFP