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Angleterre : après Sam Allardyce, Jimmy Floyd Hasselbaink est lui aussi visé…mais il nie

Jimmy Floyd Hasselbaink

Jimmy Floyd Hasselbaink - AFP

Cité dans l’affaire des pratiques du contournement des règles en matière de transferts contre rétribution, l’ancien attaquant de Chelsea et actuel manager des Queen’s Park Rangers (D2 anglaise), Jimmy Floyd Hasselbaink plaide non coupable.

Le Néerlandais Jimmy Floyd Hasselbaink, ex-attaquant de Chelsea et actuel manager des Queen's Park Rangers (D2), a rejeté les accusations du Telegraph selon lesquelles il aurait demandé 55.000 livres (environ 64.000 euros) pour aider au transfert des joueurs d'un consortium asiatique.

Par ailleurs, Barnsley (D2 anglaise) a annoncé mercredi soir avoir suspendu de ses fonctions son entraîneur adjoint Tommy Wright, dont le nom a été révélé par le Daily Telegraph comme faisant partie des managers connaissant la pratique de contournement des règles en matière de transferts contre rétribution.

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L’entraîneur adjoint de Barnsely suspendu

Selon le quotidien, Wright aurait accepté 5.000 livres (environ 6.000 euros) au cours d'une rencontre avec des journalistes, se faisant passer pour les représentants des intérêts d'investisseurs asiatiques. Les révélations du Telegraph ont obligé Sam Allardyce à quitter son poste de sélectionneur de l'Angleterre, 67 jours seulement après sa prise de fonction.

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Dimanche soir, puis lundi, le Telegraph a montré, vidéo à l'appui, Allardyce expliquant à ceux qu'il croit être un groupe représentant les intérêts d'investisseurs asiatiques comment il est possible de "contourner" les règles de la Fédération anglaise (FA) notamment en matière de tierce propriété (TPO). Or la pratique, qui consiste pour un club à céder les droits économiques d'un joueur à un fonds privé en échange d'un futur partage du montant du transfert, est interdite en Angleterre depuis 2008. Mardi, le Daily Telegraph a indiqué, sans fournir de nom, que huit managers, actuels ou passés, ainsi que deux de D2, ont eu recours à cette pratique illégale.

AFP