Giroud : « Je rêve de la Coupe du monde au Brésil »

Invité exceptionnel de Luis Attaque ce lundi sur RMC, Olivier Giroud tire un premier bilan de son expérience sous le maillot des Gunners d’Arsenal débutée cet été. Et revient sur sa nouvelle vie en bleu avec l’équipe de France.

L’ambiance doit être quelque peu tendue actuellement du côté d’Arsenal ?...

Ça se passe très bien à part que ce matin, le coach a décidé de faire un petit retour sur le match (l’élimination mercredi en Coupe de la Ligue face Bradford, club de D4, ndlr) et mettre quelques petites choses au point. Il nous a dit qu’il fallait vite réagir. On arrive à faire des bons matchs mais on n’est pas très réguliers et parfois inconstants.

Depuis votre arrivée outre-Manche, vous semblez ravi de votre choix.

Oui, je me suis bien intégré dans cette équipe, mais il est important pour cela de parler anglais et d’apprendre maintenant les coutumes de ce nouveau pays. C’est vraiment un club où je me sens très bien et où je m’éclate tous les jours. Et puis, Londres est une ville cosmopolite avec ses 10, 11 millions d’habitants où je croise plein de gens.

Vendredi a lieu le tirage au sort des 1/8es de finale de la Ligue des champions : aimeriez-vous tomber contre le PSG ?

Oui, ça serait une très belle confrontation.

A ce sujet, ne pensez-vous pas qu’Arsenal est peut-être plus français que ne l’est le PSG ?

Ce n’est pas faux, car il y a une dizaine de joueurs qui sont français qui permettent justement l’intégration des nouveaux joueurs français au sein de l’équipe d’Arsenal.

Un autre joueur français pourrait bientôt gonfler l’effectif des Gunners, en la personne de Thierry Henry…

Thierry Henry est un très grand joueur mais je ne suis pas au courant.

En équipe de France, peut-on dire que vous êtes devenu un cadre ?

Oui, c’est ce que j’ai voulu : m’installer progressivement dans cette équipe de France, en signant Arsenal. J’ai donné suite à mon ascension, j’ai réussi à m’intégrer ici et je me sens de mieux en mieux. Quant à l’équipe de France, bien sûr que je prends ma place ! Et j’ai même envie de faire de plus en plus de choses avec cette équipe.

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez marqué contre l’Espagne ?

C’est un moment assez fort dont beaucoup de personnes me parlent encore aujourd’hui. Ca me rend fier de donner du plaisir à mes compatriotes.

Y a-t-il eu un déclic avec cette équipe de France ?

Exactement. L’état d’esprit a changé. Le groupe vis très bien ensemble.

Pensez-vous déjà au Brésil et au Mondial 2014 ?

Oui, un peu. Mais bon, chaque chose en son temps. On a laissé l’équipe de France de côté, on la reprendra en février avec un gros match contre l’Allemagne, après l’Italie et l’Espagne.

Pour finir, avez-vous un rêve dans le football et regrettez-vous quelques chose depuis le début de votre carrière ?

Je suis très fier de tout ce que j’ai accompli jusqu’ici, et pareil pour mon parcours, je ne regrette rien. Mon rêve, c’est d’aller à la Coupe du monde au Brésil, ce pays de foot un peu comme en Angleterre. Dans ces pays, c’est différent, c’est une autre culture.