Premier League: vers la fin des sites de paris sportifs en sponsor maillot principal

L’addiction aux paris sportifs est de plus en plus identifiée comme une maladie et notamment en Angleterre où plusieurs acteurs de la planète football ont été ciblé après des paris illégaux. A l’image de Kieran Trippier, Ivan Toney ou même de Joey Barton, le foot britannique a parfois défrayé la chronique pour des pratiques interdites. Afin de limiter l’impact des sites de paris sportifs et de lutter contre les dérives potentielles, les clubs de Premier League vont prochainement signer un accord pour limiter leur visibilité.
Selon les révélations du Times confirmées par le Daily Mail, les vingt formations de l’élite vont accepter d’interdire les sites de paris comme principal sponsor maillot. A l’heure actuelle, pas moins de huit équipes de Premier League ont comme premier partenaire un site de paris sportifs. C’est notamment le cas de Bournemouth, Everton, Newcastle ou encore West Ham.
Une période de trois ans pour s’adapter et éviter une loi
Louable sur le papier, l’initiative des clubs de Premier League ne serait pour autant pas désintéressée. Toujours selon les médias outre-Manche, cette charte permettrait de garder les sites de paris sportifs comme sponsors secondaires et donc de les afficher sur les manches des maillots. Une solution qui, surtout, éviterait de voir le gouvernement britannique s’attaquer à ce dossier. Conscients de l’impact des paris sportifs sur leurs citoyens, les pouvoirs publics auraient envisagé de prendre plusieurs mesures pour les réguler.
Afin de ne pas voir une loi interdire purement et simplement les partenariats entre clubs et les sites de paris sportifs, la Premier League va donc prendre les devants. En faisant un geste vers le gouvernement, la Ligue anglaise espère le convaincre de ne pas légiférer.
Un document signé par les clubs anglais pourrait même être publié dès le mois d’avril en vue d’un vote pour le ratifier lors de la réunion estivale prévue en juin prochain. Une période de trois ans serait ensuite nécessaire afin de mettre en place cette évolution sans rompre aucun contrat signé entre les équipes et les sites de paris sportifs.