Maignan nommé capitaine de l'AC Milan, "ça n’a rien à voir avec l’équipe de France", se défend Fonseca

La valse du brassard s’est poursuivie à Milan le week-end dernier. Paulo Fonseca a décidé de l’installer sur le bras gauche de son gardien Mike Maignan (29 ans) lors de la victoire contre Udinese (1-0, 8e journée de Serie A). Le Français est devenu le cinquième capitaine de l’équipe lombarde cette saison en l’absence de Davide Calabria, porteur numéro 1 mais régulièrement blessé. Théo Hernandez, Rafael Leao et Alvaro Morata en ont aussi eu les honneurs avant Maignan samedi dernier. Une récompense pour l’ancien Lillois, privé de cette responsabilité avec les Bleus lors du dernier rassemblement. Mais son entraîneur Paulo Fonseca a assuré que sa décision était complètement indépendante de celle de Didier Deschamps.
"Il est l’un des leaders du groupe"
"Mon choix n’a rien à voir avec ce qui s’est passé avec son équipe nationale", a déclaré l’entraîneur de l’AC Milan, mardi en conférence de presse. "J’ai fait ce choix il y a longtemps, j’en avais déjà parlé avec Mike parce qu’il est l’un des leaders du groupe. Lors du dernier match, il a eu la possibilité d’avoir le brassard. Il est l’un des joueurs capables de diriger cette équipe."
Rien ne dit d’ailleurs que l’international français (24 sélections), au club depuis 2021, portera de nouveau le brassard ce mardi contre Club Bruges (18h45) en Ligue des champions. Théo Hernandez, suspendu le week-end dernier sera en effet de retour. "Je n'ai pas encore décidé pour demain", a expliqué Fonseca.
Cette actualité autour du brassard de Maignan intervient deux semaines seulement après les discussions qui avaient agité l’équipe de France sur l’identité du capitaine en l’absence de Kylian Mbappé, de la retraite soudaine d’Antoine Griezmann (ancien vice-capitaine) et du forfait de N’Golo Kanté. Maignan, l'un des tauliers du vestiaire des Bleus qui avait recadré les troupes lors du rassemblement précédent, était l’un des candidats mais Didier Deschamps lui avait finalement préféré Aurélien Tchouméni pour les rencontres contre Israël (4-1) et en Belgique (1-2). Ibrahima Konaté lui avait succédé après son expulsion contre les Belges.