RMC Sport

"Trop de travail pour moi": pourquoi Zlatan Ibrahimovic refuse de devenir entraîneur

placeholder video
Interrogé par Sports Illustrated, l'ex-attaquant suédois, conseiller spécial du propriétaire américain de l'AC Milan, ne se voit pas au cours de sa carrière devenir entraîneur.

L’immense joueur qu’a été Zlatan Ibrahimovic ne s’imagine pas encore endosser le costume d’entraîneur, du moins pas pour l’instant. "Je ne me vois pas d’avenir à ce poste", a confié en toute honnêteté le Suédois à Sports Illustrated. L’ancien attaquant de l’Inter et du Paris Saint-Germain craint les vicissitudes d’un poste très particulier et terriblement chronophage.

"Vous voyez mes cheveux gris?"

"Il faut couvrir tellement de domaines, trouver des idées et des solutions, préparer et suivre les matchs, coacher", énumère le conseiller spécial du propriétaire de l’AC Milan. "On travaille jour et nuit. Une année en tant qu'entraîneur me paraîtrait dix. C’est trop de travail pour moi, ça ne m’attire pas."

Ibrahimovic s'était déjà exprimé auprès de The Athletic sur l’éventualité de devenir entraîneur. "Vous voyez mes cheveux gris ? Les cheveux gris sont apparus après une semaine de travail en tant qu'entraîneur. La vie d'un coach dure jusqu'à 12 heures par jour. Vous n'avez absolument pas de temps libre. Mon rôle est de faire du lien, d'être un leader par le haut et de m'assurer que la structure et l'organisation fonctionnent. Je dois veiller à ce que tout le monde reste vigilant."

Resté proche du terrain

Considéré comme l’un des meilleurs avant-centres de sa génération, Zlatan Ibrahimovic a pris sa retraite en juin 2023, à l’âge de 41 ans. Mais comme il ne pouvait totalement se détacher de cet univers, le meilleur buteur de la sélection suédoise (62 buts en 122 sélections) est passé de l’autre côté du miroir en embrassant une carrière de dirigeant dans la foulée.

Intronisé conseiller spécial du fonds américain RedBird il y a un an, Ibrahimovic est resté proche du terrain, avec un rôle de conseiller spécial auprès des joueurs, dont certains furent ses coéquipiers sur le terrain. Jugé parfois trop interventionniste, notamment quand Paulo Fonseca essuyait des critiques assez sévères en septembre, Ibrahimovic a depuis redonné des marges de manœuvre à son entraîneur.

QM