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Nice: Favre déjà sur la sellette?

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Selon Nice-Matin, les dirigeants de l’OGC Nice s’interrogeraient sur Lucien Favre, dont le poste d’entraîneur est en danger après un début de saison manqué et quelques tensions internes.

Le deuxième passage de Lucien Favre à Nice pourrait ne pas s’étendre dans la durée. Selon Nice-Matin, l’entraîneur est en danger après un début de saison manqué (seulement 13e de Ligue 1 avec 8 points et déjà quatre défaites). Les dirigeants niçois se poseraient la question sur la capacité du Suisse à relever la tête auprès d’un groupe auprès de qui la greffe n’a pas pris. Les joueurs se sentiraient "perdus" sur le terrain même s’ils respectent leur coach, plus qu’ils ne le comprennent.

Après une première aventure encore dans toutes les mémoires (2016-2018) avec une troisième place en 2016-2017, Favre comptait remettre le Gym sur le podium d’ici deux ans lors de son retour au club l’été dernier. Pour le moment, cela ne marche pas et les très ambitieux propriétaires du club (le groupe Ineos) ne s’interdiraient pas de trancher son cas prochainement. S’il était acté sous peu, son départ coûterait trois millions d’euros d’indemnités pour un entraîneur sous contrat jusqu’en 2024.

Un mercato pointé du doigt

Les difficultés sur le terrain ne s’expliquent pas seulement par un message diffus auprès des joueurs. Mais aussi en raison de tensions. Favre n’a pas apprécié la gestion du mercato, le départ de Julien Fournier, ancien directeur sportif, et l’arrivée de joueurs qu’il ne souhaitait pas. Il peine aussi dans la gestion des gardiens avec l’arrivée d’un Kasper Schmeichel pas dans sa meilleure forme et concurrencé par Marcin Bulka. Selon L’Equipe, le gardien danois confierait davantage ses états d’âmes à Dave Brailsford, bras droit du propriétaire Jim Ratcliffe, plutôt qu'à son staff ou ses coéquipiers.

L’entraîneur se sentirait ainsi très isolé malgré le soutien inconditionnel de son capitaine, Dante, qui est monté au créneau lundi pour le défendre et tacler ses dirigeants. "Le coach faut le laisser de côté, a confié le Brésilien. C’est trop facile de le cibler. Quand tu lui donnes son équipe 24 heures avant la fin du mercato, tu es moins crédible pour te poser des questions sur ses qualités. Tout doit encore se mettre en place."

"Il y a eu des départs dans le club qui nous ont fait mal, a encore ajouté Dante Dans l’organisation, dans l’exigence, dans la vision des choses. Et aujourd’hui, on le sent. (...) Le club est encore en train de chercher un directeur sportif. Quelqu’un pour soutenir le coach et ça va aussi le décharger de certaines choses." En attendant, Favre est parti se ressourcer en Suisse quelques jours pendant la trêve internationale et ne participera pas à la visite du centre de contrôle de la VAR en compagnie de certains de ses pairs, ce mardi.

NC