Fourcade, Jay, Martinod... Pourquoi ça traîne pour le choix du président des JO 2030

Ce jeudi matin, à Matignon, les principaux acteurs des JO 2030 ont avancé sur les questions d'organisation. Présent à la troisième édition de "Demain le sport", Gil Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, explique qu'il y a eu des échanges sur le choix de la localisation de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques) et sur les statuts du COJO.
Aucune décision actée pour la présidence
"Concernant la présidence on est tous d'accord sur la méthode de travail, et la nécessité d'étudier chacune des candidatures", affirme le Ministre des Sports avant de rappeler que chaque candidat doit être vérifié auprès des autorités nationales et de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique avant de faire le choix.
"Un profil de sportif, quelqu'un d'emblématique dans le monde du sport d'hiver" est précisément préféré, a déclaré Gil Avérous. Dans tous les cas, les candidats vont faire l'objet d'une étude pour la compatibilité au poste et sur la transparence, puisqu'ils ont des contrats avec des sponsors, voire des sociétés. Dans ce cadre-là, Gil Avérous informe que "rien ne bloque pour Martin Fourcade."
Deadline fixée à la mi-décembre
Outre Martin Fourcade, Vincent Jay, un autre ancien biathlète, et Marie Martinod font également partie des candidats. D’autres personnalités auraient manifesté leur intérêt pour la présidence, selon Laurent Wauquiez (ancien président de la région Auvergne-Rhône Alpes) et Renaud Muselier (président de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur). La deadline est fixée à mi-décembre.