JO 2018: cette fois, le skicross français rentre bredouille

Alizée Baron - AFP
En Russie, Jean-Frédéric Chapuis, Arnaud Bovolenta et Jonathan Midol avaient réalisé l’exploit d’offrir à la France un podium 100% tricolore à Sotchi. Quatre ans plus tard, aucune Marseillaise n’a retenti à Pyeongchang en skicross, que ce soit chez les hommes comme chez les femmes. "On a connu la gloire à Sotchi, on ne la connaît pas ici… c’est la loi du sport", relativisait à chaud sur RMC Michel Lucatelli, l’entraîneur du skicross.
Pire, en Corée, aucun membre de la délégation tricolore ne s’est invité en finale. Des Bleus pas épargnés par les coups durs (blessures d’Ophélie David et Terence Tchiknavorian), et en manque de réussite sur le tracé du Phoenix Park. Malgré une piste décriée et jugée dangereuse, les Français n’ont pas voulu se cacher derrière cette excuse, et ont assumé leur contre-performance. "Je n’en veux qu’à moi-même", soulignait Chapuis après son élimination en quarts.
"Une journée douloureuse"
Ce vendredi, Marielle Berger a raté son départ en quarts, quand Alizée Baron s’est offert la victoire… en petite finale. Une maigre consolation pour la Française, émue aux larmes en zone mixte. "C'est quand même une journée douloureuse car il n'y a pas les résultats au bout. J'ai skié fort toute la journée pourtant…" De la déception oui, mais pas d’abattement. Et un rendez-vous donné dans quatre ans. "Ça va être long... Mais il y a tellement de choses à gagner entre temps que je vais repartir au boulot parce que j'aime ça et que j'ai envie de réussir."
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