JO 2021: Macron vise le Top 5 et "une quarantaine de médailles" pour lancer Paris 2024

Emmanuel Macron a rejoint Tokyo ce vendredi matin pour rencontrer les athlètes, le président du CIO Thomas Bach, assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2021 et délivrer plusieurs messages. Le président de la République française y voit déjà un moyen de montrer comment vivre avec le coronavirus. "Les Jeux olympiques devaient se tenir, a-t-il déclaré à France 2. Vivre avec le virus, c’est aussi ça."
Il avait d’autres messages à faire passer d’une teneur plus sportive puisqu’au Japon, Paris lance déjà ses JO 2024, qu’il organisera. La présence du président de la République – le seul chef d’Etat du G7 à assister à la cérémonie d’ouverture - s’inscrit avant tout dans ce cadre. Il en a profité pour insuffler un vent de conquête dans l’esprit des athlètes. Avec un objectif: décrocher le Top 5 au classement des médailles. Un rang que les Bleus n’ont plus atteint depuis… 1912.
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"On veut rentrer dans le Top 5 pour 2024"
"Nous sommes une nation forte et notre objectif est de faire mieux qu’à Rio (42 médailles en 2016, ndlr) et d’essayer de rentrer dans le Top 5, lance-t-il. (…) Rio est la meilleure saison (la deuxième derrière Pékin 2008, 43, où Manuela Montebrun et Mehdi Baala avaient récupéré des médailles quelques années plus tard sur tapis vert) en termes de classement."
"Je crois que nous étions la 7e nation, poursuit-il. On veut rentrer dans le Top 5 pour 2024. Il faut qu’on vise la quarantaine de médailles. On aura, comme à chaque fois, des surprises dans le bon et le mauvais sens. Il faut viser cet objectif même si ces chiffres n’ont pas toujours une grande valeur, grand sens. Il faut des grands moments d’émotion, que nos sportifs consolident les performances. Pour ceux qui seront à Paris en 2024. Il faut que ce soit une étape essentielle."
Emmanuel Macron compte sur cette quinzaine pour renforcer l'intérêt de la France. "Le défi, on l’a vu sur tous les JO précédents, c’est qu'il y a de l’enthousiasme quand on obtient la capacité à organiser et c’est toujours dur quand on arrive au moment de le faire parce qu’il y a de la pression sur le pays, note-t-il. Notre défi, c’est de tout faire pour qu’en 2024, le soutien populaire soit encore plus fort qu’aujourd’hui. Ça veut dire être exemplaire dans l’organisation."