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JO 2022: "On n'a pas le droit à l'erreur", Bastien Midol raconte l'impact du Covid-19 sur sa préparation

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Bastien Midol, spécialiste français du ski cross, a expliqué ce dimanche pour RMC les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid-19, et le risque d'un test positif, sur sa préparation des Jeux olympiques de Pékin en février prochain.

Qualifié pour les Jeux olympiques d'hiver de Pékin en ski cross, Bastien Midol était l’invité de RMC ce dimanche. L’occasion pour le sportif tricolore de partager son inquiétude à l’idée de rater les JO du 4 au 20 février 2022 à cause du Covid-19.

"On essaye de faire vachement attention et de respecter au maximum les gestes barrières. Ce n’est pas toujours évident, a confié le skieur de 31 ans. Et puis nous, avant les Jeux olympiques, on doit aussi faire un aller-retour au Canada début janvier (lors de la Coupe du monde de ski cross, ndlr) donc on n’a pas le droit à l’erreur. On essaye de faire attention."

"Prendre le plus de précautions possibles tout en étant performant"

Tout skieur français testé positif dans les quinze derniers jours avant le début des Jeux olympiques sera recalé par l’encadrement tricolore et le DTN Fabrice Saguez. Une situation forcément perturbante pour les athlètes dont la préparation se retrouve chamboulée par les restrictions sanitaires et la peur de rater le rendez-vous d’une carrière.

"On y pense un petit peu parce que cela serait dommage de louper l’avion qui part pour Pékin, a encore confirmé Bastien Midol à l’antenne de RMC. Après, c’est à nous de faire attention, de prendre le plus de précautions possibles tout en étant performant à côté et en continuant à s’entraîner au maximum. Il faut continuer à faire très attention."

Bastien Midol veut disputer ses premier Jeux

En tête du classement général de la Coupe du monde de ski cross devant son compatriote Terence Tchiknavorian, Bastien Midol espère bien monter tout en haut du podium et décrocher l’or olympique à Pékin. Une belle revanche pour celui qui s’est gravement blessé avec les JO de Sotchi en 2014 avant de manquer aussi ceux de Pyeongchang en 2018.

"Je voulais et je devais bien attaquer cette saison olympique pour, dans un premier temps aller chercher mon billet pour Pékin, a estimé le frère cadet de Jonathan. En ski cross, dans le groupe masculin, il y a de la concurrence. Pour nous cela commençait déjà par le fait d’aller chercher ce billet pour les Jeux. Je suis satisfait de mon début de saison et après on verra pour la suite." Après douze ans d’attente, le rêve olympique de Bastien Midol semble bel et bien lancé. A moins que le Covid-19 ne le prive de l’événement mondial.

JGL