
Les dix couacs des JO 2016

L'eau verte du bassin de plongeon olympique - AFP
L’hymne mexicain filmé… avec les joueurs allemands
Avant la cérémonie d’ouverture le vendredi 5 août, le football avait déjà pris ses quartiers au Brésil. Du côté du tournoi masculin, le premier couac a été aperçu dès le jeudi soir. Avant le match opposant le Mexique à l’Allemagne (futur finaliste), l’hymne mexicain est illustré avec… les joueurs de la Mannschaft. Petit moment de malaise.
Le village olympique pas encore tout à fait prêt le Jour J.
Les Australiens en ont fait l’expérience : les travaux de finition avaient pris du retard au moment d’accueillir les athlètes des différentes délégations dans le village olympique. Fuites d’eau, incendies… Pas l’idéal pour se mettre dans de bonnes conditions. Finalement, tout s’est réglé petit à petit, et la délégation australienne a pu réinstaller son kangourou devant l’hôtel, comme d’hab.
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Les clés du Maracana perdues avant la cérémonie d’ouverture
Quelques heures avant la grande cérémonie d’ouverture, un moment de panique envahit les officiels : les clés de la grille du Maracana sont perdues ! Les pompiers doivent intervenir à la pince coupante pour régler le problème…
L’état sanitaire de l’eau de la baie de Rio
«Les athlètes vont littéralement nager dans de la merde humaine et ils risquent de tomber malade à cause de tous ces microorganismes ». Ce constat alarmant a été effectué avant les Jeux par le docteur Daniel Becker, pédiatre brésilien, cité par le très sérieux New York Times. Un problème de pollution qui n’a cependant pas empêché la tenue des épreuves de navigation dans la baie de Guanabara.
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L’eau du bassin de plongeon qui vire au vert
L’un des grands mystères de ces JO 2016. De bleue, la couleur de l’eau du bassin olympique de plongeon a subitement viré au vert au fil des jours et des épreuves. Une fuite de produits chimiques a provoqué ce phénomène en modifiant le pH de l’eau, « sans aucun danger sur la santé des athlètes » a expliqué la Fédération de natation. Finalement, le bassin a été vidé et l’eau a retrouvé sa couleur originelle.
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Des milliers de volontaires quittent leur poste
Sur les 50 000 bénévoles recrutés pour aider à l’organisation des Jeux, près de 15 000 ont quitté leur poste selon Le Guardian. Ces volontaires ont été dégoûtés par les emplois du temps élastiques, et par le manque de considération du Comité d’organisation. En cause notamment : « une petite collation » pour 8 à 9 heures de travail quotidien, selon un témoin démissionnaire.
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Des agressions et des vols constatés
Bien que médaillé de bronze de judo chez les -73kg, le Belge Dirk Van Tichelt a été victime d’une agression et d’un vol sur la plage de Copacabana. Un bus de journalistes a aussi été pris pour cible, avec deux vitres cassées par des projectiles. Et on ne parle pas ici de la fausse agression des quatre nageurs américains, qui avaient en fait inventé toute cette histoire.
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Les stades souvent vides
Dans de nombreuses disciplines, il n’était pas rare de voir se dérouler les compétitions devant un très maigre public, et plus de chaises vides qu’occupées. Même dans le stade olympique d’athlétisme, où après les passages d’Usain Bolt, les derniers concurrents ont réalisé des tours d’honneur devant des gradins très largement dégarnis en fin de soirée.

Les horaires contraignants en athlétisme
Une heure de récupération seulement entre les demi-finales et la grande finale du 100m, de quoi mettre colère le roi Usain Bolt. Une finale du 3000m steeple programmée en début d’après-midi en plein cagnard, et Mahiedine Mekhissi monte au créneau après sa médaille de bronze. De même pour le 50km marche, où énormément d’athlètes ont subi une défaillance à l’arrivée à cause de la chaleur accablante sur Rio le midi. Le tout pour faire plaisir aux télés américaines, sans forcément prendre en compte l’aspect santé et spectacle pour les sportifs.
Les sifflets du public brésilien
Il y a ceux que les sifflets transcendent, comme Teddy Riner, et ceux que les sifflets choquent, comme Renaud Lavillenie. Quoi qu'il en soit, le public carioca s'est montré très enthousiaste envers ses protégés, au point de dénigrer les palmarès et performances adverses. Tout est bon pour tenter la déstabilisation. Mais le judoka français a remporté son deuxième sacre consécutif, tandis que le recordman du monde de saut à la perche n'a pu faire mieux que deuxième derrière... le Brésilien Thiago Braz.
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